tag:blogger.com,1999:blog-11736527770599905972024-03-18T21:52:02.196-07:00L'histoire sans finUne allégorie de la lectureLa Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-18937549860945908772008-09-29T02:55:00.000-07:002008-10-01T04:33:29.279-07:00Présentation<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP2m5uu12stqBEf4b1IM9Bi9yEl0vsEd10KZtiNHcRx3xfmb98qibXbh7_7nFQ_4zWq_PVfadKgoT_9CcsdURZBWYtKWydvdNghCAXz7-HacLVjiqVWUOvRYjTs_BNuYx-Hk23yquqDVrD/s1600-h/Anneau.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5252146566222184850" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP2m5uu12stqBEf4b1IM9Bi9yEl0vsEd10KZtiNHcRx3xfmb98qibXbh7_7nFQ_4zWq_PVfadKgoT_9CcsdURZBWYtKWydvdNghCAXz7-HacLVjiqVWUOvRYjTs_BNuYx-Hk23yquqDVrD/s320/Anneau.jpg" border="0" /></a><br /><div><br /><div><span style="color:#ffff99;">Cette page est la première partie du dossier pédagogique sur <strong><em>L'Histoire sans fin</em></strong>. Envoi du dossier sur demande</span> : <a href="http://enfant-lune.blogspot.com/2006/09/contact.html">ici </a><br /></div><div><span style="color:#336666;">.</span><br /><span style="color:#336666;">.</span></div><div>Cette publication fait suite à deux interventions pour les professeurs des écoles de Haute Normandie (Rouen) et du département du Cher (Bourges).<br /><br />Je reste à votre disposition pour toute question relative au film et à son exploitation auprès des élèves<span style="color:#336666;">........... </span>Alain ARNAUD<br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><a href="http://publicationsdelasagesse.blogspot.com/">Autres publications pédagogiques ici </a><br /><span style="color:#336666;">.<br /></span><span style="font-size:85%;">PS : j'ai composé tout ceci sans deuxième lecteur, pour respecter les délais de projection du film. Il reste donc des coquilles et des fautes, merci de votre magnanimité, et aussi bien de me les signaler<br /></span><span style="color:#336666;">.</span></div></div>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-13725926375011903142008-09-22T02:42:00.000-07:002011-03-19T09:02:43.486-07:00Quelques personnages<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7n8xYsjAH_FpwJtfnQmBy5ZA01MySbv1FjSMoyFuEbQXsH4ptfX57rUNf4Iq3Q6hFTkjbapJWvXOeeRoLV8pEDFFOfNaB6KRuL2R0Nu5SW-jJciU0o2vM9D2i7LEMtfYG0mbRmSQz87B/s1600-h/product-925413.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251333366034412018" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7n8xYsjAH_FpwJtfnQmBy5ZA01MySbv1FjSMoyFuEbQXsH4ptfX57rUNf4Iq3Q6hFTkjbapJWvXOeeRoLV8pEDFFOfNaB6KRuL2R0Nu5SW-jJciU0o2vM9D2i7LEMtfYG0mbRmSQz87B/s320/product-925413.jpg" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px;" /></a><br />
<div><div><div><span style="color: #ffcc00;">Le Père affairé.<br />
</span>Il monologue plutôt que dialogue avec Bastien. Non attentionné, indifférent à l’univers intérieur du gamin, journal courrier, cadre social, "<i>faux-cul"</i> au niveau de l’affection ou de la tendresse, comme la tortue. Rigide, dans une trop grande conformité à la règle. Bien rasé, costume 3 pièces, conformiste. Mauvais éducateur. Mais la mise en scène est très fine, subtile : on peut penser aussi qu'il essaie de sortir Bastien de sa pathologie, de son enfermement, de sa tristesse. A la fin de la séquence "cuisine", le jeu du jeune acteur indique une perplexité à l'égard de la pseudo tendresse finale du père. (passage de main dans les cheveux de l'enfant).</div><div></div><div><span style="color: #336666;">.</span> </div><div><br />
<span style="color: #ffcc00;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbTB3U4vTM2D8f9l3D3i5cbYjIIFzw8ZhHnBxjYIJrHO7j_L2JykW1sGnUtzA61hG_N1pUpg8dlwBMU57xKiUgmGBXH48dDObZuuzt_Mch3g6r47WiIxZw-xGwaHy4ZBoripEWWz3wxOps/s1600-h/educateur.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248829807294451378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbTB3U4vTM2D8f9l3D3i5cbYjIIFzw8ZhHnBxjYIJrHO7j_L2JykW1sGnUtzA61hG_N1pUpg8dlwBMU57xKiUgmGBXH48dDObZuuzt_Mch3g6r47WiIxZw-xGwaHy4ZBoripEWWz3wxOps/s320/educateur.jpg" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px;" /></a>Koreander, le libraire :</span><br />
Vraie sagesse. Accepte la transgression de la loi souple. Wolfgang Petersen l'a fait à l'image de la tortue. Mais son personnage s'oppose autant à elle qu'au père de Bastien. Pas rasé, il ne s’encombre pas de l’étiquette.</div><div><br />
<u>la ressemblance du libraire avec Morla la tortue</u> :<br />
- Ils sont tous deux "<i><b>allergiques à la jeunesse</b></i>". Plastiquement le libraire est engoncé dans son fauteuil comme la tortue dans sa carapace.<br />
- tous deux disent "<b><i>Mais cela n'a pas d'importance</i>".</b><br />
- Tous deux ont une sagesse : celle du libraire est de bluffer Bastien : c’est un éducateur aimant quoiqu'avec des apparences "bougonantes".<br />
- Ils représentent un seuil : Koreander pour Bastien est l'équivalent de la tortue pour Atreyu, selon la correspondance des personnages Bastien et Atreyu, et des deux mondes juxtaposés : celui de la réalité, celui de la fiction. </div><div><br />
Explication : Morla est en rapport avec Atreyu qui représente dans l’histoire de Bastien son lecteur. Tandis que Bastien a rapport avec le libraire, Atreyu a rapport avec la tortue. Ils indiquent tous les deux un seuil : le libraire fait rentrer Bastien dans la lecture et dans Fantasia, tandis que Morla indique à Atreyu où il peut trouver la réponse, à qui la demander (L'oracle du Sud).<br />
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Koreander se livre au réel – coup de sonnerie du téléphone qui marque la réalité, la règle sociale, mais qui permet à Bastien de dérober le livre. Bon éducateur de nouveau.<br />
<u>Vraie protection</u> (celle de son magasin, celle des livres de la lecture, celle de l’accès à l’imagination, celle de la sympathie en raison du goût de la lecture qu’il partage avec Bastien. Et surtout celle de l’accès à<i> <b>l’histoire sans fin</b></i> qui permettra à Bastien d’affronter des situations par son héros interposé, et d’affirmer ce qu’il est, avec son goût pour l’imagination. En fuguant, en entrant dans l’histoire, en se laissant interpeller par elle.<br />
Mal rasé, arrondi, le libraire s’oppose au père de ce fait. Excentrique il est proche de Bastien (le grenier est comme une librairie, un lieu de méditation attentive à l'abri du monde et de son agitation, pour des aventures plus palpitantes.<br />
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Le libraire est donc faussement indifférent et allergique à la jeunesse. Plutôt réfractaire à ce qui barre la puissance de l'imagination, comme les jeux vidéo.<br />
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<span style="color: #ffcc00;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM88_S5puW1kOIO0WjKVaN7_MvPWLV5cOFZGyyQTyXNjSgDM1ZB1wP1iEgR7mCxG4aqCOPbFJhwYfxj7h-v9iXGAfthf2eKEGY3nQllVUlTEpR5wTornH5MfLwDh5ppjCXykSTAKGvFmtR/s1600-h/Image066_thb.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248830447997843570" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM88_S5puW1kOIO0WjKVaN7_MvPWLV5cOFZGyyQTyXNjSgDM1ZB1wP1iEgR7mCxG4aqCOPbFJhwYfxj7h-v9iXGAfthf2eKEGY3nQllVUlTEpR5wTornH5MfLwDh5ppjCXykSTAKGvFmtR/s320/Image066_thb.jpg" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px;" /></a>Morla :</span><br />
o <u>La tortue / le père</u> : soliloque, ne dialogue pas. Indifférente. Et péremptoire, père catégorique. Esprit de sérieux, manque d’humour. N’aime pas être dérangée. Lourde. Fausse sagesse : sophiste. Dialectique. Atreyu la déjoue dans le film et encore plus dans le livre. Alors que le Bastien ne peut rester que silencieux devant un père catégorique. Elle est misanthrope, n’aime pas les enfants. Etiquette (différence livre/film toutefois). Absence de protection d’<b>Atreyu </b>qui se trouve livré aux marécages et au loup. Elle représente une impasse ou une solution quasiment fausse comme le père et laisse <b>Atreyu</b> dans le désarroi, comme le père laisse <b>Bastien</b> dans son désarroi.<br />
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o <u>La tortue/ Falcor</u> La tortue est un animal qui règne sur les marécages et en épouse les caractéristiques. Elle est l’opposé total de <b>Falcor</b> le dragon de la chance qui vient en délivrer <b>Atreyu</b> : <b>Falcor</b> aime les enfants, il est rapide, plutôt léger bon enfant et sans façon. Il est direct. Enfin c’est une vraie monture sur laquelle on peut tenir contrairement à la tortue sur laquelle on glisse (<b>Falcor</b> s’oppose à la tortue à tous les niveaux : de la croyance à la chance et la faveur des choses, contre le découragement ; de l’optimisme contre le pessimisme. </div><div><br />
o Falcor est un dragon porte-bonheur amusant - alors que la tortue imbue d’elle-même se prend au sérieux. Et pas forcément magique puisqu'il ne "devine" pas <b>Atreyu</b> : simplement il l'a entendu dans son sommeil. Très terre-à-terre pour un animal volant. Le message : profiter des circonstances : par exemple de la présence heureuse de <b>Atreyu</b> pour se faire gratter derrière l’oreille. Profiter des <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizlMNLiSm0M8e3g-ouYxqruq6kUbhZHQ2rfkBGUjGML_H-QCwjt0WWyuUVYRM7jcDNQzy3Zf-yW0dpFVfjvxSJRbilCTRXMoSLdAJvgycpdz7q0OcFxJhq5URzvgDSroeC_-tk7hoX6nod/s1600-h/Falcor.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248830086511684050" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizlMNLiSm0M8e3g-ouYxqruq6kUbhZHQ2rfkBGUjGML_H-QCwjt0WWyuUVYRM7jcDNQzy3Zf-yW0dpFVfjvxSJRbilCTRXMoSLdAJvgycpdz7q0OcFxJhq5URzvgDSroeC_-tk7hoX6nod/s320/Falcor.jpg" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px;" /></a>circonstances. C’est un amour de la vie : dans ce qu’elle a de plus immédiate, concrète, prosaïque. « <i><b>Ne renonce jamais et la chance sera de ton côté</b></i> ».). A noter que dans le livre le dragon est plus sérieux, plus impressionnant (avec une tête de dragon plutîot que de chien). Petersen le réalisateur a choisi d'introduire un registre plus léger, d'humour, avec le <b><i>dragon,</i></b> d'ironie avec le <b><i>père</i></b>, de grotesque tendre avec le <b><i>Mangeur de pierre</i></b>.<br />
<br />
o <u>La tortue / le mangeur de pierre.</u> Bien sûr la lourdeur, mais aussi le cercle (vicieux) qu’ils constituent; De ce fait, ils sont des animaux de paradoxe : le <b>Mangeur de pierre,</b> délicat, est aussi glouton. Fuyant le néant il détruit tout sur son passage. Tout comme <b>Morla</b> qui, en indiquant la solution à <b>Atreyu</b>, l’enfonce plus profondément, en raison de la distance qui le sépare de l'oracle. Autre forme du paradoxe.<br />
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o <u>La tortue / Bastien</u> : on peut penser, quoique <b>Bastien</b> soit dans le fond assez actif, que lorsqu’il crie dans l’apparition de la tortue il se trouve aussi en face de son propre « abattement » mélancolique. Le film en construit une métaphore. Le cri a lieu peu de temps après les larmes dans une inversion : les larmes vont de <b>Atreyu</b> à <b>Bastien</b>, tandis que le cri va de <b>Bastien</b> à <b>Atreyu</b> comme en contrepartie. En décidant de rester après l’épreuve de la tortue, <b>Bastien </b>renforce son désir, lutte contre l’abattement et la renonciation. Renforçant son désir il en renforce l’ennemi : Le <b>loup</b> qui s’abat sur lui et enclenche sa course vers <b>Atreyu</b>.<br />
<br />
Tristesse et néant sont liés dans un cercle vicieux. Dans ce cercle ce qui est en jeu c’est une énigme. </div><div><span style="color: #336666;">.</span></div><div><span style="color: #336666;">.</span></div></div></div>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-20911013956459261412008-01-17T10:46:00.000-08:002023-09-03T09:14:46.455-07:00La chanson du générique<table style="WIDTH: 432px; HEIGHT: 754px" border="1" cellspacing="0" cellpadding="0" width="432"><tbody><tr><td valign="top" width="212"><p>Turn around<br />Look at what you see....<br />In her face<br />The mirror of your dreams.... Make believe I'meverywhere Given in the light<br />Written on the pages<br />Is the answer to a never ending story...<br />Ah....<br />Reach the stars<br />Fly a fantasy....<br />Dream a dream<br />And what you see will be....<br />Rhymes that keep their secrets<br />Will unfold behind the clouds<br />And there upon a rainbow<br />Is the answer to a never ending story...<br />Ah....<br />Story...<br />Ah....<br />Show no fear<br />For she may fade away...<br />In your hand<br />The birth of a new day...<br />Rhymes that keep their secrets<br />Will unfold behind the clouds<br />And there upon a rainbow<br />Is the answer to a never ending story<br />Ah....<br />Never ending story...<br />Ah....<br />Never ending story...<br />Ah....<br />Never ending story...<br />Ah....<br /><i>(fade)</i></p><p></p></td><td valign="top" width="219"><p>Tourne tout autour<br />Regarde ce que tu vois ....<br />Dans son visage<br />Le miroir de tes rêves ....<br />Fait croire que je suis partout<br />donné dans la lumière<br />Ecrit sur les pages est la réponse à une histoire sans fin<br />Ah....<br />Va jusqu'aux étoiles<br />Vole dans un fantasme… Rêve un rêve et ce que tu verras sera… Les rimes qui gardent leurs secrets Se déploieront au delà des nuages et là au dessus d’un arc-en-ciel C’est la réponse à une histoire sans fin… Ah… Histoire… Ah… Ne montre aucune peur car elle pourrait s’évanouir<br />Dans ta main<br />la naissance d’un nouveau jour… Les rimes qui gardent leur secret Se déploieront au delà des nuages<br />et là au dessus d’un arc-en-ciel C’est la réponse à une histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… (De moins en moins fort jusqu’à disparaître)</p><p>traduction E. Quémeneur</p><p>La Sagesse de l'image</p></td></tr></tbody></table><p><span style="color:#336666;">.</span></p><p></p>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-73666613133309054832007-09-22T04:43:00.000-07:002023-09-03T09:14:50.696-07:00La signification de l’histoire sans fin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK5kmA-5jB9xAS33Ev06zOor6J5u7Q-tFeQN4hrXdYvqmq99jFMi2ep9EDJtZ9RqBso6pdCW4LmeW-6R2M4qJgkgzTwVA1k7wZ0eAoQu9Sf-YnBcfpDzRwQxUXQr300lsJEWNHUAXsLNaF/s1600-h/livre.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248865116138549954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK5kmA-5jB9xAS33Ev06zOor6J5u7Q-tFeQN4hrXdYvqmq99jFMi2ep9EDJtZ9RqBso6pdCW4LmeW-6R2M4qJgkgzTwVA1k7wZ0eAoQu9Sf-YnBcfpDzRwQxUXQr300lsJEWNHUAXsLNaF/s320/livre.jpg" /></a><br /><div><a name="_Toc209354498"><span style="color:#ffffcc;">La signification de l’histoire sans fin</span></a><span style="color:#ffffcc;"> est celle de la structure en emboîtement ou de mise en embyme. Symbolisée par le symbole Auryn, l'anneau des serpents qui se morent la queue. Elle s'établit autourde trois vecteurs : Atreyu, Bastien et le spectateur du film que nous sommes :<br /></span><br /></div><div><br />o <u>C’est une structure en abyme ou bien en miroir</u><br />Auryn, le symbole de cette mise en abyme est appelé « le miroitant », le miroir entre les deux dimensions. Bastien le lecteur et Atreyu le personnage, chacun dans leur quête. Effet de miroir <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJCQakVhLQqbNSDENXHoXOdpXVF1amokf7lPmIXJ22rispMN9SfRdscXN40vBWu-nkisCLrfJRYcbfD5bT6yS1_EQr9OX6C8uglK5ta7jbAhz_qeuYd_VOfErDZ-0sv7lMbww0W4XCekGf/s1600-h/6.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248865552141279762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJCQakVhLQqbNSDENXHoXOdpXVF1amokf7lPmIXJ22rispMN9SfRdscXN40vBWu-nkisCLrfJRYcbfD5bT6yS1_EQr9OX6C8uglK5ta7jbAhz_qeuYd_VOfErDZ-0sv7lMbww0W4XCekGf/s320/6.jpg" /></a>figuré dans le passage du miroir. Mais aussi dans les fresques avant le combat d’Atreyu contre Gmork. Espace du grenier et espace de Fantasia. Avec le ciel la fenêtre, tout le livre comme seuil, cadre de passage. Où l’on voit le réel de Fantasia faire retour dans le réel (au niveau du chaos, et du désordre du relâchement tout au contraire de l’érection des défense de Bastien Orage éclairs/ Le néant), Ou bien quand les personnages s’adressent au lecteur. Ou encore quand Gmork donne la signification de Fantasia : "<strong><em>Fantasia est le fruit de l'imagination des hommes</em></strong>". Ou bien quand la petite impératrice indique à Atreyu simultanément la présence de Bastien notre présence à nous spectateur. En substance cela donne : "<strong><em>Oui tu l'as amené avec toi l'enfant de la terre et d'autres avec lui et avec toi ont souffert et ont vécu tes aventures</em></strong>".</div><div></div><div></div><div>o Quelquefois elle a besoin d’un autre terme que ces trois termes. Par exemple Artax quand Atreyu soigne son cheval, ou bien quand il s’enfonce dans la boue. Ou bien l’impératrice quand elle appelle Bastien avec le champ contrechamp leurs deux regards camera.<br /><br />o <span style="color:#ffcc00;">Les fresques de la ville ancienne</span>, détruite, donnent un point de vue de l’immanence où le passé vient rejoindre le présent, et même le très proche avenir, puisque Atreyu voit le combat qu'il aura avec le loup peint sur les murs. Cette séquence reprend un passage de <em><strong>L'Eneide</strong></em> de Virgile.<br /><br />o <span style="color:#ffcc00;">Les larmes de Atreyu puis celle de Bastien</span> <span style="color:#ffcc00;">et enfin les notres</span><br />au moment de la mort d’Artax (le premier objet transitionnel. D’autre part le double registre est l’expression de la superposition de la réalité et de la fiction : et nous vivions toujours sur cette <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYXv-ep5M3k2GXlCrT-B2ZFtUV8C6OUAx_o6yIn2TW9UCNsFzpypAr0jKQYgK4gO5Ym3ZRdw1JGnIEFTPD5vtlEYx2lOtKhmMx3AELB5fsHUf0M4ko07vChP3VNp7xuGtT35WjG2aYSU7u/s1600-h/Image185_thb.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248831240912777586" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYXv-ep5M3k2GXlCrT-B2ZFtUV8C6OUAx_o6yIn2TW9UCNsFzpypAr0jKQYgK4gO5Ym3ZRdw1JGnIEFTPD5vtlEYx2lOtKhmMx3AELB5fsHUf0M4ko07vChP3VNp7xuGtT35WjG2aYSU7u/s320/Image185_thb.jpg" /></a>trame où sous une larme coule un autre larme : c’est aussi cela l’histoire sans fin, que nous devions nous aussi dans notre parcours répéter les événements qui nous ont affectés. Cela vaut bien évidemment pour les enfants, mais aussi bien pour leurs enseignants que pour les commentateurs du film que nous devenons, personne n’y échappe : même en revoyant la séquence. Ces larmes sont une mise en scène, et en même temps ne le sont pas. Mais nous ne savons pas pourquoi nous sommes tristes au moment où elles coulent pour nous. Le drame de Atreyu est en fait une tragédie (celle de Bastien dont il se relève par la lecture plutôt que lui de sombrer. Ce relèvement est marqué par le mouchoir et la mise à distance humoristique qu’il implique. Je fais <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtaczAxEeu_WraaFms178tchtuq6-hvVsUxPldocDEUcvFHqaBGFc-wQEHbEavQeDG_pD5jmCpOoreeF0JXWYs3awM8ISDkgCY2XTTZ5fqO13kAFw3CehFoXmUHdvF4bnGy57UgV-Rpb-G/s1600-h/michelange.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248831853682831746" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtaczAxEeu_WraaFms178tchtuq6-hvVsUxPldocDEUcvFHqaBGFc-wQEHbEavQeDG_pD5jmCpOoreeF0JXWYs3awM8ISDkgCY2XTTZ5fqO13kAFw3CehFoXmUHdvF4bnGy57UgV-Rpb-G/s320/michelange.jpg" /></a>l’hypothèse c’est que ce mouchoir et cette mise à distance est déjà la marque de la guérison simultanément à celle de son implication dans l’histoire. Nulle par il est dit que Bastien pleure pour autre chose mais nous ne pouvons que le déduire. De l’ensemble des autres évènements. Cette image est donc la mise en scène de notre propre émotion et simultanément sa mise en abyme que nous refusons. De même que dans tout processus. Il y a une part qui doit toujours nous échapper pour le récit puisse continuer (c’est aussi cela l’art.<br /><br />o Ainsi que à l’inverse des traces de l’énonciation de Bastien à l’intérieur de la fiction, quand Atreyu l’entend au moment de Morla.<br /><br />o C’est aussi le rapport création/destruction qui sous-tend la fiction, la culture le rapport au monde<br />o C’est enfin le fait que des histoires nourrissent d’autres histoires. (l’exemple de <em>Princesse Bride</em> (mais aussi ce que constate Michel Serres dans <em>Jouvence de Jules Verne</em>. Nous sommes toujours dans une re-création (voir aussi ainsi les chimères, les hybrides de la tour d’Ivoire.<br /><br />o Le loup empaillé dans le grenier(dans le film seulement) fait partir le récit de Fantasia.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtuZ1C9T3RvSqZlvfiSpXeUifnmGd8rKKiMV5a6pCQhin666EdC2uzT6QUMQJuGgMC4VMNs732IXz1I_Y_sALjG29EBE4y8kGhzWF09woSWJpJ7ujAmd08oQ01NB8fvMZoMB3ekdb2TP4R/s1600-h/Image143_thb.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248829326918787954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtuZ1C9T3RvSqZlvfiSpXeUifnmGd8rKKiMV5a6pCQhin666EdC2uzT6QUMQJuGgMC4VMNs732IXz1I_Y_sALjG29EBE4y8kGhzWF09woSWJpJ7ujAmd08oQ01NB8fvMZoMB3ekdb2TP4R/s320/Image143_thb.jpg" /></a>o Auryn : On peut aussi jouer avec l’anneau de möbius. Ses deux couleurs différentes dans la réalité et dans l’histoire, qui répartissent donc le livre selon les deux versants. Différence qui n’existe que dans le film. Auryn protège Atreyu tout comme la lecture dont Auryn est le symbole ou la métaphore, et qui est le symbole sur la page de couverture du livre tout comme le livre protège Bastien.<br /><br /><br /><span style="color:#ffcc00;">Travaux pratiques</span><br /><span style="color:#ffcc00;"></span><br />Plus simplement, j'ai fait réaliser par les élèves dans les classes un anneau de Möbius avec une bande de papier (un quart de feuille A4 dans le sens de la longueur , raccordée par ses bouts avec du scotch pour constituer un anneau, mais en la tordant le ruban une fois avant de le coller.<br />.<br />On peut ensuite remarquer qu'il n'y a qu'une face sur cet anneau.<br />En faisant tracer une ligne au milieu et longitidunalement : le crayon revient à son point de départ. (On peut aussi découper cette ligne, et là, surprise! deux anneaux se forment).<br /><br /><br /><br /></div><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3FQz3RFp441lHIxaQ_xi05von_DtmQz3NxARP1KF5y1aBNgE9bPDzBVv4PQq9FD1TK94KQBwZK8seSJxScR-V0P_Otg8HIVv2w6qF47PbpFBlkAF5q5HHVxUApcIaJouvlDToUV5EMVhv/s1600-h/moebius2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248837392828627586" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3FQz3RFp441lHIxaQ_xi05von_DtmQz3NxARP1KF5y1aBNgE9bPDzBVv4PQq9FD1TK94KQBwZK8seSJxScR-V0P_Otg8HIVv2w6qF47PbpFBlkAF5q5HHVxUApcIaJouvlDToUV5EMVhv/s320/moebius2.jpg" /></a><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ilReGuZdFKS71BdJHRpHK0DuPfJtDQyPG7rHSeKttYKTFnHIV4end-J9-HzQg-sH5UOg0BC1umaF1f2DEjgqyBi1Py3h3R7qMx8PyKF7CuEzmKT6aTay3teFHiNfvevaKiJcrl-0pZDi/s1600-h/anneau3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248836004362153074" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ilReGuZdFKS71BdJHRpHK0DuPfJtDQyPG7rHSeKttYKTFnHIV4end-J9-HzQg-sH5UOg0BC1umaF1f2DEjgqyBi1Py3h3R7qMx8PyKF7CuEzmKT6aTay3teFHiNfvevaKiJcrl-0pZDi/s320/anneau3.jpg" /></a><strong><em>Plus compliqué</em></strong> : On peut constater que l'anneau qui symbolise le recyclage est un anneau de Möbius. On peut aussi constater que lorsque nous prenons soin de notre environnement nous formons avec le monde une même surface : Nous faisons partie de ce qui nous enveloppe et qui nous construit - mais tout aussi bien nous sommes capables de le modifier, dans un mouvement de double inclusion. Qui ressemble étrangement à : Bastien lit l'histoire mais l'histoire contient Bastien. </p><p><span style="color:#336666;">. </span><strong><em><span style="color:#ffcc00;">Sylvie et Bruno</span></em></strong> </p><p>On aussi un paradoxe très proche dans <strong>Sylvie et bruno</strong> de Lewis caroll (l'auteur de <em><strong>Alice au pays des merveilles</strong></em>) . Et qui en constitue la fin. Sylvie retrouve le médaillon en forme de coeur. elle a toujours pensé qu'il y a deux versions de ce médaillon. Sur l'une il est écrit : Sylvie aimera tout le monde, sur l'autre : Tout le monde aimera Sylvie. Jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive à la fin du roman qu'il s'agit du même médaillon, avec une face rouge et une face bleue. Comme les deux serpents sur la poitrine du vaillant Atreyu. Dans le roman de <strong><em>L'histoire sans fin</em></strong>, c'est le même thème de l'amour, par lequel s'achève le trajet initiatique de Bastien.<span style="color:#336666;">.</span></p><p>C'est aussi une leçon d'amour qui constitue le terme de l'intiation de Bastien dans le livre <em>L'histoire sans fin</em> de Michael Ende. Il fait le constat au bout de son initiaition, qu'il aime Atreyu et Falcor avec qui il était entré en rivalité à mort. Il prend conscience à partir de là qu'il aime aussi son père - ce qui l'amène à se décider à revenir dans le monde réel et à sortir du pays fantastique duquel il ne voulait plus revenir.</p><p></p><p>Voir aussi le chapitre <a href="http://enfant-lune.blogspot.com/2008/09/intertextualit.html">Intertextualité</a></p><p><span style="color:#336666;">.</span></p><p><span style="color:#336666;">.</span></p>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-24860677660713813552007-09-22T03:08:00.000-07:002023-09-03T09:14:53.629-07:00L'allégorie de l'acte de lire<a name="_Toc209354501">Petite phénoménologie de l’acte de lire</a><br /><br /><br /><span style="color:#ffffcc;"><em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisPtc7horFLzC-GGP9RxmO8rcjaPCKtCzh_OT8pthdDEy2AGNn2jkY1qwbFzjnPhajRWFoveecTUJHn5ck2hBFHDz92GjZbENAoTcQTOysRwDv7It9VOQ38-AaxrMomIDSGIBeRz_0BODG/s1600-h/Image096_thb.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248864396033860882" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisPtc7horFLzC-GGP9RxmO8rcjaPCKtCzh_OT8pthdDEy2AGNn2jkY1qwbFzjnPhajRWFoveecTUJHn5ck2hBFHDz92GjZbENAoTcQTOysRwDv7It9VOQ38-AaxrMomIDSGIBeRz_0BODG/s320/Image096_thb.jpg" /></a>Le livre comme le film de l’histoire sans fin sont une allégorie de l’acte de lire.<br />Dont en fin de compte Auryn le talisman de l’impératrice, les deux serpents qui se mordent la queue sont le symbole. Voici une phénoménologique de l’acte de lecture qui parcourt le film et que nous pouvons établir à partir de lui.</em><br /></span><br /><span style="color:#ffcc00;">A ) Le rapport au contexte : <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR1wl6EMkqcYzbktkT3HEQcPduVS1eWLXf8oUO4geNzDnNXtw6nzr93fHoIN4vN2aKQ94DmWYypMcR6Y4i_qdyE6P2mYDTGqjU6RbGszo_cUxj47HLgcS90dwhA_-YPXzhjOWaeOO2UmJM/s1600-h/escher.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248864205888153026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR1wl6EMkqcYzbktkT3HEQcPduVS1eWLXf8oUO4geNzDnNXtw6nzr93fHoIN4vN2aKQ94DmWYypMcR6Y4i_qdyE6P2mYDTGqjU6RbGszo_cUxj47HLgcS90dwhA_-YPXzhjOWaeOO2UmJM/s320/escher.jpg" width="53" height="54" /></a> </span><br /><span style="color:#336666;">.<br /></span>- En lisant, nous pouvons oublier ce qui nous entoure, le contexte de la lecture en majeure partie (on ne peut totalement l’oublier). On part dans l’histoire.<br />- En lisant nous pouvons au contraire être attentif au contexte avec la même attention que celle que nous portons à notre lecture. Il y a deux types d’attention : la concentration, la focalisation, et l’attention diffuse périphérique.<br />- Nous pouvons au contraire être attentif au contexte, en étant distrait par lui et nous ne sommes pas suffisamment concentré.<br /><span style="color:#ffcc00;"><br />B) Mais aussi à l’intérieur de la lecture :</span><br />- Nous pouvons ne prendre en considération que l’histoire, le contenu<br />- Nous pouvons prendre en compte que ce contenu est aussi un récit qui fait l’objet d’une forme, d’un style.<br />- Nous pouvons aussi prendre en compte qu’il fait l’objet d’une intention, bref d’une énonciation qui forcément s’enracine dans un contexte, celui de l’auteur, biographique, mais forcément culturel social et historique.<br /><br /><span style="color:#ffcc00;">C) Enfin il y a la conscience que nous avons de nous</span><br />et de nos émotions au moment où nous lisons : sensations ou idées, qui font que nous sommes en décalage avec notre propre substance. La conscience de soi, peut aller de pair avec la conscience que nous avons du contexte ou la faciliter. Nous ne coïncidons ni avec le monde, ni avec les autres. Ni totalement avec nous-même. Heureusement sinon nous serions dans un établissement spécialisé.<br /><br /><em>Les points A, B, C entretiennent dans la lecture des rapports dont les paramètres sont les suivants :<br />Le monde, la communauté, les autres, moi, le récit, l’histoire et son contenu. </em><br /><em><span style="color:#336666;">.</span></em><br /><span style="font-size:+0;">A-t-on avancé pour autant ? Il me semble car il s'agit d'un ensemble indissociable qui nous échappe dans l'acte de lire. En ce qui me concerne, la lecture de l'installation plastique, d'un tabkeau de peinture et la forme la plus développée de ce dispositif dans la mesure où justment cela nous permet d'en éprover le dispositif à cette occasion, et c'est cela pour moi la force de l'art.<br />Le cinéma peut y participe à sa façon. On peut se demander ce que L'histoire sans fin, film commercial bien fait du genre film de Noël, peut apporter de ce point de vue. Ma réponse c'est : que le spectateur peut peut-être observer la situation d'émerveillement dans laquelle il se situe.<br />En tout cas je peux vérifier à chaque fois que ce film vieux de 20 ans a laissé des traces parmi les spectateurs enfants qui sont devenus grands. </span><span style="font-size:0;"><div><span style="font-size:0;"><span style="font-size:0;"></span></span><span style="font-size:0;"><span style="font-size:0;"></span></span></span></div><span style="font-size:0;"><span style="color:#336666;">.</span></span><br /><span style="font-size:0;"><span style="color:#336666;"></span></span>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-45365739000641792182007-09-22T02:57:00.000-07:002023-09-03T09:14:59.791-07:00Le livre : protection ou isolement ?Le seul objet transitionnel pour <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> c’est le livre. C’est la lecture. Si on donne comme définition à l’objet transitionnel d’établir le rapport avec le monde on dira : en gros la position du père ce serait d’enlever son objet transitionnel à <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> alors que c’est ce qui le rattache au monde ? Où en tout cas par lequel il peut vivre. Protection ou carapace ? À chacun de juger. Le film montre le livre comme une protection qui passe par un isolement/et une solitude (on fera la différence). C’est le lieu pour <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> de faire ses expériences seul, d’éprouver les choses. (c'est le sens positif de la solitude - et non de l'isolement qui pourtant ici permet cette solitude). C’est déjà la vertu du livre en général, que de faire l’épreuve de <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">ses</span> sensations, de sa sensibilité, de développer son imaginaire et ses idées, dans un partage en quelque sorte avec le livre.<br /><br /><u>Différence du film avec le livre</u> : La fin du livre <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> sort de son isolement. Il en a fait l’épreuve et c’est cet isolement dans la fiction et dans le grenier qui va permettre le rapprochement réciproque avec le père :<br />- <span style="color:#ffcc00;">dans la fiction</span> <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> s’isole progressivement jusqu’à oublier qui il est. Danger dont <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">Atreyu</span> et <span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error">Falcor</span> ont voulu le protéger et peut-être l’avertir pour <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error">qu</span>’il ne reste pas coincé dans la fiction. <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> va faire l’expérience de sa propre inimitié à l’égard de ses deux amis <span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error">qu</span>’il voudra combattre (il blessera <span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error">Atreyu</span>). Pour finalement s’apercevoir <span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error">qu</span>’il les aime au terme d’une longue régression.<br />- <span style="color:#ffcc00;">Dans la réalité</span> <span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> partagera son aventure avec son père à la sortie de la lecture. Puis avec <span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error">Koreander</span>, la seule autre personne qui pourrait le comprendre ?! En fait non car <span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-error">Koreander</span> est persuadé que <span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error">Bastien</span> peut faire partager « l’eau de vie » son goût pour la fiction et ce <span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-error">qu</span>’elle contient à d’autres.<br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><span style="color:#336666;">.</span>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-39450900896904100112007-09-22T02:25:00.000-07:002023-09-03T09:15:02.754-07:00Wolfgang Petersen, Michael Ende et les autres<span style="color:#ffcc00;">Sommaire </span><br />- Biographie.<br />- article le nouveau cinéma allemand<br />- Michael ende<br />- Intertextualité<br />- A propos de Troie<br />- Le bateau<br />- L’histoire sans fin<br />- Une référence de critique de lecture simple<br /><br /><br /><span style="color:#ffcc00;">biographie</span><br />Wolfgang Petersen : réalisateur, Producteur, Producteur exécutif, Scénariste allemand<br />Né le 14 Mars 1941 à Emden (Allemagne)<br /><br />. Wolfgang Petersen commence à 19 ans une carrière d'assistant metteur en scène à l'Ernst Deutsch Theater de Hambourg. Après avoir étudié la comédie pendant trois ans, il s'initie durant quatre ans à la réalisation à la Film und Fernsehakademie de Berlin, où il a notamment pour professeur le directeur de la photographie <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=43369.html">Michael Ballhaus</a>. Il tourne en 1970 son premier moyen métrage : <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56840.html">Ich werde dich Töten, Wolf</a>, dans le cadre de la série policière Tatort, et signe l'année suivante le téléfilm Blechschaden.En 1973, il reçoit le Bundespreis et une citation à l'Oscar pour son premier long métrage <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56841.html">Einer von uns beiden</a>, mais doit attendre 1981 pour connaître la consécration internationale grâce au <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4616.html">Bateau</a>. Avec un total de six nominations à l'Oscar, ce film de guerre sous-marine est le long métrage étranger le plus populaire jamais distribué aux Etats-Unis et offre à Wolfgang Petersen un passeport pour exporter ses talents de réalisateur outre-Atlantique. Variant les genres, il va du fantastique (<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27570.html">L'Histoire sans fin</a> ; 1984) au thriller hitchockien (<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38608.html">Troubles</a> ; 1991) en passant par la science-fiction (<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1460.html">Enemy</a> ; 1985).A partir des années 90, le cinéaste remporte la confiance des studios hollywoodiens et se retrouve à la tête de productions américaines au budget allant croissant. Il dirige ainsi trois acteurs vétérans, <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1146.html">Clint Eastwood</a>, <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=577.html">Dustin Hoffman</a> et <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=472.html">Harrison Ford</a>, à travers des longs métrages alliant action et spectaculaire : <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8293.html">Dans la ligne de mire</a> (1993), où il en va de la protection du Président des Etats-Unis, <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12240.html">Alerte</a> (1995), qui traite d'une lutte acharnée contre le virus ebola, et <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10371.html">Air Force One</a> (1997), où le chef d'Etat américain se retrouve pris en otage. En 1999, Wolfgang Petersen retourne en haute mer pour filmer le naufrage de <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=18069.html">George Clooney</a> et <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=25907.html">Mark Wahlberg</a> dans <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25517.html">En pleine tempête</a>. Croulant sous les projets de film, le réalisateur met quatre ans avant de se décider à porter à l'écran le récit de l'Iliade pour l'épique <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47357.html">Troie</a> (2004). Un an après, il persiste dans les productions à grand spectacle en réalisant <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60016.html">Poséidon</a>, un remake au budget colossal (140 millions de dollars) d'un classique du film catastrophe : <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38269.html">L' Aventure du Poséidon</a><br /><br /><br /><br /><span style="color:#ff9900;">Oeuvres </span><br /><br /><a name="_Toc209352949"><span style="color:#ffcc00;">Réalisateur</span></a><br />Uprising (Prochainement)<br />Poséidon (2006)<br />Troie (2004)<br />En pleine tempête (2000)<br />Air Force One (1997)<br />Alerte (1995)<br />Dans la ligne de mire (1993)<br />Troubles (1991)<br />Enemy (1985)<br />L'Histoire sans fin (1984)<br />Le Bateau (1982)<br />Einer von uns beiden (1973)<br />Ich werde dich Töten, Wolf (1970)<br /><br /><a name="_Toc209352950"><span style="color:#ffcc00;">Scénariste</span></a><br />Troubles (1991), de Wolfgang Petersen<br />L'Histoire sans fin (1984), de Wolfgang Petersen<br />Le Bateau (1982), de Wolfgang Petersen<br /><br /><a name="_Toc209352951"><span style="color:#ffcc00;">Producteur</span></a><br /><br />Whiteout (Prochainement), de Dominic Sena<br />Poséidon (2006), de Wolfgang Petersen<br />Troie (2004), de Wolfgang Petersen<br />En pleine tempête (2000), de Wolfgang Petersen<br />L'Homme bicentenaire (2000), de Chris Columbus<br />Air Force One (1997), de Wolfgang Petersen<br />Alerte (1995), de Wolfgang Petersen<br />Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen<br />Troubles (1991), de Wolfgang Petersen<br /><br /><a name="_Toc209352952"><span style="color:#ffcc00;">Producteur exécutif</span></a><br />Instinct (1999), de Jon Turteltaub<br />Red Corner (1998), de Jon Avnet<br />Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen<br /><br /><a name="_Toc209352953"><span style="color:#ffcc00;">article le nouveau cinéma allemand</span></a><br />( reférence : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Cin%C3%A9ma_allemand">http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Cin%C3%A9ma_allemand</a> )<br />Le 15 avril 1973, le metteur en scène <a title="Wolfgang Petersen" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Petersen">Wolfgang Petersen</a> et l’auteur <a title="Wolfgang Menge (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Wolfgang_Menge&action=edit&redlink=1">Wolfgang Menge</a> lancent un débat écologique avec leur document fictionnel <a title="Smog" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Smog">Smog</a>, diffusé à la Television Ouest-Allemande (WDR). Dans ce film, des représentants de l’économie et de la politique communale et nationale se préoccupent de l’avenir du bassin de la Ruhr qui vient de subir une catastrophe écologique.<br />Le 9 octobre 1975, le succès dans les salles du film de <a title="Volker Schlöndorff" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Volker_Schl%C3%B6ndorff">Volker Schlöndorff</a> <a title="L'Honneur perdu de Katherina Blum (film) (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=L%27Honneur_perdu_de_Katherina_Blum_(film)&action=edit&redlink=1">L'honneur perdu de Katharina Blum</a> (Die verlorene Ehre der Katharina Blum) apporte un nouveau vent d’euphorie au Nouveau Cinéma Allemand. Dans cette adaptation du roman éponyme de Heinrich Böll, la rencontre fortuite de Katharina Blum avec un terroriste supposé transforme la jeune femme en une victime de la presse de boulevard et d’une opinion publique déchaînée. Elle est opprimée par la justice, qui manque à son devoir d’impartialité<br /><span style="color:#339999;">.</span><br /><span style="color:#ffcc00;">Références :</span><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Petersen">http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Petersen</a><br /><span style="color:#336666;">.</span><br />l e Bateau<br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Das_Boot_(film">http://fr.wikipedia.org/wiki/Das_Boot_(film</a>)<br /><span style="color:#336666;">.</span><br />le film L’histoire sans fin<br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_(film">http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_(film</a>)<br /><span style="color:#336666;">.</span><br />l’acteur : Barret Oliver<br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barret_Oliver">http://fr.wikipedia.org/wiki/Barret_Oliver</a><br />.<br /><span style="color:#336666;"></span><br /><a href="http://www.commeaucinema.com/personne=wolfgang-petersen,17730.html">http://www.commeaucinema.com/personne=wolfgang-petersen,17730.html</a><br /><span style="color:#336666;">.<br /></span><br />.<br /><a name="_Toc209352955"><span style="color:#ffcc00;">Michael Ende</span></a><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Ende">http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Ende</a><br /><br /><br />Michael Ende (<a title="12 novembre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/12_novembre">12</a> <a title="Novembre 1929" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Novembre_1929">novembre</a> <a title="1929" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1929">1929</a> - <a title="28 août" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/28_ao%C3%BBt">28</a> <a title="Août 1995" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ao%C3%BBt_1995">août</a> <a title="1995" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1995">1995</a>) était un <a title="Écrivain" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89crivain">écrivain</a> allemand de romans <a title="Fantastique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fantastique">fantastiques</a>. Il est né à <a title="Garmisch-Partenkirchen" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Garmisch-Partenkirchen">Garmisch-Partenkirchen</a> en <a title="Bavière" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bavi%C3%A8re">Bavière</a> et est mort à <a title="Stuttgart" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stuttgart">Stuttgart</a> d'un cancer de l'estomac. Fils du peintre <a title="Surréaliste" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Surr%C3%A9aliste">surréaliste</a> <a title="Edgar Ende" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Ende">Edgar Ende</a>, il est surtout connu pour son roman <a title="L'Histoire sans fin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin">L'Histoire sans fin</a> (Die Unendliche Geschichte).<br /><a name="_Toc209352956"></a><a name="Quelques_.C5.93uvres"></a>Quelques œuvres [<a title="Modifier la section : Quelques œuvres" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Michael_Ende&action=edit&section=1">modifier</a>]<br /><a title="Jim Bouton" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Bouton">Jim Bouton et Lucas le chauffeur de locomotive</a> (Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer) (<a title="1960" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1960">1960</a>), traduit et édité chez <a title="Bayard presse" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bayard_presse">Bayard Jeunesse</a> en <a title="2004" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2004">2004</a><br /><a title="Jim Bouton" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Bouton">Jim Bouton et les Terribles 13</a> (Jim Knopf und die Wilde 13) (<a title="1962" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1962">1962</a>)<br />Momo (<a title="1972" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1972">1972</a>), dont est tiré un film du même nom en <a title="1986" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1986">1986</a> réalisé par <a title="Johannes Schaaf (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Johannes_Schaaf&action=edit&redlink=1">Johannes Schaaf</a> sur une musique de <a title="Angelo Branduardi" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Branduardi">Angelo Branduardi</a><br /><a title="Le miroir dans le miroir (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_miroir_dans_le_miroir&action=edit&redlink=1">Le miroir dans le miroir</a> (traduit de l'allemand par Dominique Autrand, editions Belfond)<br /><a title="L'Histoire sans fin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin">L'Histoire sans fin</a> (traduit de l'allemand par Dominique Autrand) (Die unendliche Geschichte) (<a title="1979" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1979">1979</a>)<br />Der satanarchäolügenialkohöllische Wunschpunsch (<a title="1989" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1989">1989</a>)<br />La soupière et la cuillère (Die Geschichte von der Schüssel und vom Löffel) (<a title="1990" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1990">1990</a>)<br /><br /><br /><a name="_Toc209352957"><span style="color:#ffcc00;">Intertextualité</span></a><br /><br />La même année (1979), Italo Calvino, publiait une autre Histoire sans fin : "Si par une nuit d'hiver un voyageur" où le lecteur est, là aussi, largement mis en abyme. Ce lecteur, convoqué comme un des personnages clé, est confronté à son insatisfaction puisque le roman n'est constitué que d'une suite de débuts de romans (incipit). Les contours merveilleux d'une quête romanesque, son rapport avec les figures multiples de l'auteur, sa quête d'un roman pur, s'apparentent à une autre 'Histoire sans fin', celle qui est contée par Shéhérazade pour tenir en haleine son auditeur..<br /><br /><br /><br /><br /><br /><a name="_Toc209352958"><span style="color:#ffcc00;">A propos de Troie</span></a><span style="color:#ffcc00;"><br /></span>Troie (Wolfgang Petersen)<br />Amoureux transis l’un de l’autre, Pâris, prince de Troie, enlève Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte, à la barbe de son mari. Le rapt déclenche un conflit sans précédent entre les puissantes cités de Sparte et de Troie. Quand le bel hymen rime avec guerre...<br /><br />Wolfgang Petersen n’est pas un génie : d’ailleurs, peu d’entre eux ont posé leur regard sur le texte classique de l’Odyssée, le plus souvent relégué au péplum et à la surcharge des faiseurs. Mais l’accueil critique réservé à Troie est des plus surprenants et des plus injustes : une véritable levée de boucliers s’oppose au film, décriant la grandiloquence du projet. Il y a, bien sûr, quelque chose de pompier dans le film que le cinéaste allemand recherche et assume. Sa vision est loin d’être une reconstitution proche de la réalité historique : une civilisation archaïque où deux peuplades, quelques poignées d’hommes se livrent bataille. Tout ici est enflé : la vision panoramique des vaisseaux spartiates lancés contre Troie ou les scènes de combat. Des centaines de navires gonflent l’océan à l’infini, les figurants et les effets spéciaux se confondent jusqu’à ne plus être distingués les uns des autres.<br /><br />Pourtant, Troie n’est pas une coquille vide. Petersen a eu le courage et l’intelligence d’unir des comédiens que rien ne prédestinaient à jouer les uns à côtés des autres : chez lui, Brad Pitt descend de Julie Christie, Orlando Bloom et Eric Bana ont été engendrés par Peter O’Toole. C’est dans les face-à-face que le film trouve son véritable intérêt : quand le temps se crispe pour devenir mémorable, les couples se confient leurs angoisses. Hélène (Diane Kruger) suit Pâris (Orlando Bloom) mais lui fait part du malheur d’un tel choix ; Thétis (Julie Christie) annonce à son fils Achille (Brad Pitt) l’alternative tragique qui se pose à lui : vivre et être oublié ou devenir un héros à Troie mais mourir. Tous les personnages, hagards, font face à leur destin. Plus qu’une histoire d’honneur et de cocuage, Troie est une machine historique qui broie des vies humaines. Brad Pitt, tout muscles et arrogance dehors, trouve en ces moments une dimension poignante : le monolithe brutal fait place à un individu face à sa conscience.<br /><br />L’aspect le plus réussi du film consiste en sa relecture de l’aspect divin de l’Odyssée. Dans le texte, les dieux sont des protagonistes, ils interviennent, soutiennent tel ou tel camp : la mythologie hellène entremêle hommes et divinités en une curieuse féerie qui prête aux uns les caractéristiques des autres. Petersen opte pour une terre sans transcendance : Achille décapite la statue d’Apollon, gardienne de Troie et Hector, convaincu qu’aucun deus ex machina n’interviendra en faveur d’un dénouement heureux, remet en cause l’existence divine. La transcendance se confond alors avec cette certitude qu’ont les personnages de couler leurs noms dans le bronze au péril de leur vie.<br /><br />Outre Atlantique, le film de Lars vonTrier, Dogville, a été fraîchement accueilli : on montre du doigt son anti-américanisme et son formalisme esthétique. De notre côté de l’océan, les films de guerre américains, même lorsqu’ils prennent le nom de cité maudite, nous rappellent trop l’actualité. Ne faisons pas aux films des procès idéologiques ! A sa manière, Troie défend un aspect sans lequel le cinéma ne serait pas : la surenchère.<br /><br />Critique : Nicolas Bauche<br /><br /><br /><br />URL pour citer cet article: <a href="http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=578">http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=578</a><br /><br /><br /><br /><br /><a name="_Toc209352959"><span style="color:#ffcc00;">Le bateau</span></a><br /><br /><a name="_Toc209352960">Synopsis </a>[<a title="Modifier la section : Synopsis" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Das_Boot_(film)&action=edit&section=1">modifier</a>]<br />Dans le port de <a title="La Rochelle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rochelle">La Rochelle</a>, à l'automne 1941, la flotte sous-marine allemande se prépare à appareiller dans la liesse générale. Officiers et matelots fêtent leur départ, mais le commandant de l'U-96 reste calme, en retrait, dans l'appréhension du combat. Après quelques jours en mer, l'U-96 essuie le tir d'un destroyer qui contraint le commandant à donner l'ordre de prendre la fuite. A bord, l'angoisse et la peur gagnent lentement l'équipage. Soudain, une formidable explosion retentit. Le sous-marin est touché. Une fois les brèches colmatées, il fait à nouveau route vers La Rochelle. C'est alors que les officiers reçoivent l'ordre de rejoindre le port méditerranéen de <a title="La Spezia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Spezia">La Spezia</a> afin d'y connaître leur nouvelle mission : l'U-96 devra traverser le détroit de Gibraltar en affrontant la flotte britannique, un barrage quasi infranchissable.<br /><a name="_Toc209352961"></a><a name="Commentaires"></a>Commentaires [<a title="Modifier la section : Commentaires" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Das_Boot_(film)&action=edit&section=2">modifier</a>]<br />À partir de son <a title="Port d'attache" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_d%27attache">port d'attache</a> (<a title="La Rochelle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rochelle">La Rochelle</a>), la mission consiste en des patrouilles dans l’<a title="Océan Atlantique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oc%C3%A9an_Atlantique">Atlantique</a> nord et en une tentative de passer dans la <a title="Mer Méditerranée" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_M%C3%A9diterran%C3%A9e">Méditerranée</a>, puis de revenir. Le film présente à la fois l’excitation à l’approche de la bataille, la monotonie des journées ordinaires et l’angoisse des situations périlleuses. Il montre l’équipage comme des soldats d’élite avec une excellente discipline, ayant la volonté de faire de leur mieux pour leurs camarades et leur drapeau malgré un environnement difficile, notamment par son exigüité, voire hostile.<br />Le film a pour ambition de présenter ce qu’est un voyage dans l’enfer de la guerre avec la perspective de ceux qui la vivent. Pour cela il n’y a que le minimum de plans de l’extérieur sauf lorsque le <a title="Sous-marin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sous-marin">sous-marin</a> navigue à la surface.<br />L’attention méticuleuse apportée aux détails et la fabrication de plusieurs maquettes avec l’appareillage pour simuler l’effet des charges de profondeur en fit le tournage le plus coûteux d'<a title="Allemagne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Allemagne">Allemagne</a> à l’époque, 35 000 000 <a title="Deutsche Mark" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Mark">marks</a>, et un des <a title="Film de guerre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Film_de_guerre">films de guerre</a> les plus précis historiquement de tous les temps.<br />Ce fut l’une des premières expériences de l’utilisation de caméra avec un stabilisateur <a title="Steadycam" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Steadycam">Steadycam</a> (également utilisée dans le film Outland avec <a title="Sean Connery" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sean_Connery">Sean Connery</a>, pour réaliser les <a title="Travelling" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Travelling">travellings</a> dans la station spatiale). Les acteurs eurent l’interdiction d’aller à l’extérieur durant toute l’année précédant le tournage, pour leur garder la pâleur des sous-mariniers.<br /><br /><span style="color:#339999;">.</span><br /><br /><a name="_Toc209352962"><span style="color:#ffcc00;">L’histoire sans fin</span></a><br /><br /><a name="_Toc209352963">Synopsis </a>[<a title="Modifier la section : Synopsis" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=L%27Histoire_sans_fin_(film)&action=edit&section=1">modifier</a>]<br />Bastien, un jeune garçon de 10 ans, vole un livre intitulé L'Histoire sans fin dans une librairie, après que le libraire lui eut dit que ce livre était dangereux. Au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture du livre, il se retrouve lui-même faisant partie de la quête dont le but est de sauver le monde et les habitants de <a title="Fantasia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fantasia">Fantasia</a>, le Pays Fantastique...<br /><a name="_Toc209352964"></a><a name="Anecdotes"></a>Anecdotes [<a title="Modifier la section : Anecdotes" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=L%27Histoire_sans_fin_(film)&action=edit&section=2">modifier</a>]<br />Le film a été tourné en anglais.<br /><a title="Michael Ende" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Ende">Michael Ende</a> a déclaré qu'il était mécontent du film et a refusé que son nom apparaisse au générique de début. Son nom apparaît tout de même en petit dans le générique de fin.<br />À sa sortie, le film fut le plus cher jamais produit en <a title="Allemagne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Allemagne">Allemagne</a> : 60 millions de Deutsche Mark.<br />Dans le livre, le personnage d'Atreyu a la peau verte. Mais pour le film, les essais de maquillage s'avérèrent peu concluants, Atreyu fut présenté comme un garçon ordinaire.<br />Trois suites virent le jour : <a title="L'Histoire sans fin II, un nouveau chapitre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_II,_un_nouveau_chapitre">L'Histoire sans fin II, un nouveau chapitre</a> de <a title="George Miller (réalisateur britannique)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Miller_(r%C3%A9alisateur_britannique)">George Trumbull Miller</a> en <a title="1991 au cinéma" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1991_au_cin%C3%A9ma">1991</a> avec <a title="Jonathan Brandis" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Brandis">Jonathan Brandis</a> dans le rôle de Bastien et <a title="Kenny Morrison (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Kenny_Morrison&action=edit&redlink=1">Kenny Morrison</a> dans celui d'Atreju - qui s'inspire légèrement de la seconde moitié du livre ; <a title="L'Histoire sans fin 3, Retour à Fantasia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_3,_Retour_%C3%A0_Fantasia">L'Histoire sans fin 3, Retour à Fantasia</a> de <a title="Peter MacDonald (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Peter_MacDonald&action=edit&redlink=1">Peter MacDonald</a> en <a title="1995 au cinéma" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1995_au_cin%C3%A9ma">1995</a> avec <a title="Jason James Richter" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jason_James_Richter">Jason James Richter</a> dans le rôle de Bastien et sans Atreju - qui est une histoire totalement inédite ; et une <a title="Série télévisée" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e">série télévisée</a> animée de 26 épisodes de <a title="Mike Fallows" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mike_Fallows">Mike Fallows</a> en <a title="1996 au cinéma" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1996_au_cin%C3%A9ma">1996</a>.<br /><br /><a name="_Toc209352965"><span style="color:#ffcc00;">Une référence de critique de lecture simple :</span></a><span style="color:#ffcc00;"><br /></span><br /><a href="http://www.ratsdebiblio.net/endemichael.html">http://www.ratsdebiblio.net/endemichael.html</a><br />Quoique ce roman est sans doute destiné aux adolescents, il devrait plaire autant aux adultes qui apprécient la fantasy. Parce que la narration est structurée et solide, le contenu est riche en événements de toutes sortes, les descriptions de la multitude d'êtres qui vivent au Pays Fantastique sont précises avec une imagination qui déborde et une originalité hors du commun. Et c'est aussi un apprentissage de la vie.<br />Le plaisir de lire est au rendez-vous, on se laisse emporter par l'histoire, on tremble pour Atréju, on rage contre Bastien qui devient de plus en plus détestable et prétentieux. Aussi j'ai apprécié que Michael Ende insiste sur le plaisir de la lecture pour les enfants - pas des livres qui reflètent le quotidien, mais plutôt des livres qui entraînent les enfants dans des aventures extraordinaires qui les font rêver... pendant quelques heures ils sont eux aussi des héros.<br />La fin est particulièrement très belle.<br />Un extrait : "Je voudrais bien savoir, se dit-il, ce qui se passe réllement dans un livre, tant qu'il est fermé. Il n'y a là bien sûr, que des lettres imprimées sur du papier, et pourtant - il doit bien se passer quelque chose puisque, quand je l'ouvre, une histoire entière est là d'un seul coup. Il y a des personnages, que je ne connais pas encore, et il y a toutes les aventures, tous les exploits et les combats possibles - parfois surviennent des tempêtes, ou bien on se retrouve dans des villes et des pays étrangers. Tout cela est d'une façon ou d'une autre à l'intérieur du livre. Il faut le lire pour le vivre c'est évident. Mais c'est déjà dans le livre à l'avance. Je voudrais bien savoir comment [...] Il s'assit confortablement, prit le livre, l'ouvrit à la première page et se mit à lire."<br />Une lecture de vacances très agréable!<br /><span style="color:#336666;">.</span>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-56977382233008075282007-09-19T00:54:00.000-07:002023-09-03T09:15:06.605-07:00Elements nouveaux<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidE67ySyPluLFYnTTPNpt_2CVbQ7ZlGADbTEyfXCsxx2e3C5ZdSEABY1M6llDtHmJYRxcnMmj6XzM2QtUbw_P8Y9epnwDyaiIBkBTXdtldv1Wopa3ef65DWj6S3HbKDSr4Wqs6bNWLW0vU/s1600-h/Auryn4.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251538199453563682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidE67ySyPluLFYnTTPNpt_2CVbQ7ZlGADbTEyfXCsxx2e3C5ZdSEABY1M6llDtHmJYRxcnMmj6XzM2QtUbw_P8Y9epnwDyaiIBkBTXdtldv1Wopa3ef65DWj6S3HbKDSr4Wqs6bNWLW0vU/s320/Auryn4.jpg" /></a><span style="color:#ffcc00;">1- Le <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">caducée</span></span>, <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">Bastien</span></span></span> et <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Kirikou</span></span></span> :</span><br /><br />Le symbole <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error"><strong><em>d'Auryn</em></strong></span></span></span> <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-corrected">représente</span> deux serpents. Le film ne se prononce pas et ne développe pas le symbole comme le fait le livre. A part sur cette innovation qui le <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">distingue</span> du livre : le symbole est argenté sur la couverture du livre tandis que l'amulette sur la <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-corrected">poitrine</span> <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">d'Atreyu</span></span></span> </strong></em>est colorée. Ce que remarque les enfants pendant la projection.<br /><br /><br />Dans le livre <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Bastien</strong></em></span></span></span> ramène l'eau de vie de son <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-corrected">passage</span> dans le pays fantastique. Et le seuil de sortie de la fiction vers la réalité se fait par une porte géante <span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-corrected">constituée</span> de deux serpents <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjszJc7GuR72vaN9Uc_SlHtv5FxZxFdK2LaRkQGDVK4WfA-TzcCUrEICfRVNOGT_TZsWar931tiS0AyA0Jax1Iq0YsHqKaiaN5jDxxrQsHofxNwWb3Aof5uxlshumeMkL-IXhFJHTwmfoP1/s1600-h/caduc%C3%A9e1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250989358009961506" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjszJc7GuR72vaN9Uc_SlHtv5FxZxFdK2LaRkQGDVK4WfA-TzcCUrEICfRVNOGT_TZsWar931tiS0AyA0Jax1Iq0YsHqKaiaN5jDxxrQsHofxNwWb3Aof5uxlshumeMkL-IXhFJHTwmfoP1/s320/caduc%C3%A9e1.jpg" /></a>gigantesques qui gardent le bassin de l'eau de vie. Dans les mythologies antiques, le serpent est considéré comme porteur de vie ou bien à la racine de la vie. Ce que les écrivains de <strong><em>La genèse (La bible)</em></strong> ont par la suite quelque peu transformé pour des motifs politiques. D'autre part depuis des temps reculé le serpent est lié à la connaissance, comme c'est en filigrane dans <strong><em>La genèse</em></strong>. Mais on le voit aussi avec le <span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-corrected">caducée</span>. (Les serpents autour du bâton, le signe du "<em><strong><span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">pharmacon</span></span></span>"</strong></em> grec, qui signifie aussi bien le poison que son antidote, <span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-corrected">étymologie</span> de notre mot de pharmacie).<br /><br />Dans le film tout le mouvement du récit tend vers la révélation de <span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Bastien</strong></em></span></span></span>. Vers une <span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-corrected">connaissance</span>. Dans <span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Kirikou</strong></em>,</span></span></span> autre héros et parcours <span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-corrected">initiatique,</span> la révélation est tendue par l'aspiration de <span id="SPELLING_ERROR_18" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Kirikou</strong></em></span></span></span> à comprendre et à <span id="SPELLING_ERROR_19" class="blsp-spelling-corrected">connaître</span> l'origine du mal qui frappe le village (sa question "<em><strong>pourquoi la sorcière est-elle méchante</strong></em>". C'est le grand-père dans la montagne lui fourni la réponse un peu comme l'oracle du sud à <span id="SPELLING_ERROR_20" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Atreyu</strong></em></span></span></span>, et la petite impératrice à <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_21" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error">Bastien</span></span></span> </strong></em>dans <em><strong>l'histoire sans fin</strong></em>. Dans le livre il y a l'équivalent. Et le récit est marqué des étapes de la question qu'il pose.<br /><br />Les gros plans de <span id="SPELLING_ERROR_22" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error"><strong><em>Bastien</em></strong></span></span></span> dans le film, depuis sa rencontre avec <span id="SPELLING_ERROR_23" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Koreander</strong></em></span></span></span> le libraire, traduisent cette interrogation sous la forme : 1- d'un intérêt mise en scène et <span id="SPELLING_ERROR_24" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-error">surjoué</span></span></span> par le jeune acteur. 2-par son interrogation, 3- sa surprise. 4-ou bien ses doutes, 5-et enfin sa peur ou sa défiance à l'égard du savoir que le livre lui délivre petit à petit : à savoir que c'est bien lui qui construit le monde de Fantasia. Et qu'il <span id="SPELLING_ERROR_26" class="blsp-spelling-error">y a</span> en fin de compte identité entre <span id="SPELLING_ERROR_27" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Atreyu</strong></em></span></span></span> et lui.<br /><span style="color:#336666;">.</span><br />Le fait que le dieux <span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-error"><strong><em>Hermés</em></strong></span></span>, dieux qui franchit les dimensions entre ciel et terre mais aussi hommes et dieux, porte lui-même un caducée. On note bien <span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-error">qu'il</span> s'agit donc d'un savoir <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8OnDZ4ve8gxW3AS3MN_KgqmJyjXDMbzFDSVybW9cIdv7vXHNYUNDywUtKtq1vDuCaIVfnDpdBucJ_QilITVz0BXmMmFwEgEdPs2BI56PHzsEvFTCGnx03veCWdhnqw_HvtiLZz4q1WlAH/s1600-h/caduc%C3%A9e.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250989493654977314" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8OnDZ4ve8gxW3AS3MN_KgqmJyjXDMbzFDSVybW9cIdv7vXHNYUNDywUtKtq1vDuCaIVfnDpdBucJ_QilITVz0BXmMmFwEgEdPs2BI56PHzsEvFTCGnx03veCWdhnqw_HvtiLZz4q1WlAH/s320/caduc%C3%A9e.jpg" /></a>ésotérique (qui donne lieu au mot <span id="SPELLING_ERROR_18" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error">d'hermetisme</span></span>) et d'autre part que ce savoir se fait en mouvement en action, le savoir la connaissance est un parcours (<span id="SPELLING_ERROR_19" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Hermés</strong></em></span></span> est le dieu simultanément des voyageurs). Quand on compare le caducée <span id="SPELLING_ERROR_18" class="blsp-spelling-error"><em><strong>d'Hermés</strong></em></span> (en bas) et le caducée actuel des pharmaciens, nous voyons que bien sûr il n'y a plus qu'un serpent, mais aussi que le bâton ailé - du voyage et des airs- est remplacé par un motif très proche plastiquement : la coupe où macère le breuvage.<br /><div><br /><div><span style="color:#336666;">.</span></div><br /><div>Nous faisons le constat en regardant le film que le livre est un tel vecteur de connaissance et de voyage pour <span id="SPELLING_ERROR_20" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_19" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Bastien</strong></em></span></span>. Et que le livre est l'équivalent pour <span id="SPELLING_ERROR_21" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_20" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Bastien</strong></em></span></span>, de <span id="SPELLING_ERROR_22" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_21" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Falcor</strong></em></span></span> pour <span id="SPELLING_ERROR_23" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_22" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Atreyu</strong></em></span></span>.<br /><br />Et c'est à escient par conséquent que ce symbole des serpents est choisi par <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_28" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_24" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_23" class="blsp-spelling-error">Michael</span></span></span> <span id="SPELLING_ERROR_29" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_25" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_24" class="blsp-spelling-error">Ende</span></span></span>.</strong></em> Que le réalisateur a traduit en partie par les émotions et les transformations dans l'attitude de <span id="SPELLING_ERROR_30" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_26" class="blsp-spelling-error"><span id="SPELLING_ERROR_25" class="blsp-spelling-error"><em><strong>Bastien</strong></em></span></span></span> à l'égard du livre dans le grenier.</div><div><span style="color:#336666;">.</span></div></div>La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-12219536754967320922006-09-30T00:14:00.000-07:002023-09-03T09:15:09.205-07:00IntertextualitéQuand <span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">Chihir</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg86KCwM8oawgIn6pWqL_rj4tAZyrf9Puf__pBnmyjcCTfG4JZr0QpMD1NDh-Zzjmx6QNmSgylnfeTleTI00hX7JWoQnomnyLF4tsJjC67zxMI6z6JNdgPqG9ogWjKKHpZICyVtNAtlIfjV/s1600-h/chihiro.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251709566723018690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg86KCwM8oawgIn6pWqL_rj4tAZyrf9Puf__pBnmyjcCTfG4JZr0QpMD1NDh-Zzjmx6QNmSgylnfeTleTI00hX7JWoQnomnyLF4tsJjC67zxMI6z6JNdgPqG9ogWjKKHpZICyVtNAtlIfjV/s320/chihiro.jpg" /></a>o<br /><br /><br />rencontre <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Atreyu</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA0M3PIUf8xCEgVPz2jjVwuOhFWeQ4JaiCwGDySvX0amQMN3y-NQtKQTUx5NT9TNkF77pI6q9-qpMJ6zv2dJnDx0qo9TXCTB1AaaQ92GUtXjowLOKGO34gHVClddphnoQzOxvxDe7F0Rwh/s1600-h/Image090_thb.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251955805874715154" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA0M3PIUf8xCEgVPz2jjVwuOhFWeQ4JaiCwGDySvX0amQMN3y-NQtKQTUx5NT9TNkF77pI6q9-qpMJ6zv2dJnDx0qo9TXCTB1AaaQ92GUtXjowLOKGO34gHVClddphnoQzOxvxDe7F0Rwh/s320/Image090_thb.jpg" /></a><br /><u><span style="color:#ffcc00;"></span></u><br /><u><span style="color:#ffcc00;"></span></u><br /><u><span style="color:#ffcc00;"></span></u><br /><u><span style="color:#ffcc00;"></span></u><br /><br /><u><span style="color:#ffcc00;">Cinéma<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC9ngvgyBeya4L3bNT9FaNQOCi8CrEWGxYLiMIYsllkFnMqD7HaKfI-SGKnGT-7xl3j98-DZJJLVgeBix3kKh-WqvA5QZGPsEtdCnmUq388dZ2QDXkC3cSqsgOH7sI6MiqBMfFVIPEQCY1/s1600-h/Image090_thb.jpg"></a></span></u><br /><br /><strong><em><span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">eXistenZ</span></em></strong><br /><span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">Cronenberg</span>, <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error">David</span> :<br /><em><strong><span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">eXistenZ</span></strong></em> joue beaucoup comme <em><strong>l'histoire sans fin</strong></em> du paradoxe suivant "être dans l'histoire et à l'extérieur", mais à la puissance plus, puisque nous sautons sans cesse d'un plan à l'autre sans savoir lequel est celui de la réalité. Un film injustement traité par la critique et oublié. Il a quand même reçu l'ours d'argent à <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">Berlin</span>.<br /><br /><br /><strong><em>La clepsydre; </em></strong><strong><em>le manuscrit trouvé à <span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error">Saragosse</span>.</em></strong><br />de <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error">Wojiec</span> <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error">Haas</span> : réalisateur polonais à redécouvrir<br /><br />Après avoir assisté à la projection du<em><strong> manuscrit trouvé à <span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error">Saragosse</span>,</strong></em> film qui joue des paradoxes narratifs, je me suis perdu dans Paris - prenant le métro à deux ou trois reprises dans la direction opposée, celle qui m'éloignait de ma destination. Voilà les dangers d'être trop sensible aux images. Mais aussi la force du cinéma. Quand j'étais adolescent, chaque film recomposait le monde. Quand je passe dans les classes je pense à certains enfants qui ont moins <span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-corrected">accès</span> aux images, et sont de ce fait plus impressionnables. Je n'hésite pas dans mes interventions en classe à repasser des extraits qui ont pu les marquer, comme celui de la mort de <span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error">Artax</span>. En décomposant plan par plan et montrant que c'est une construction. Ci dessous l'image en noir et blanc du tournage de cette séquence. <span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-error">A.A</span>.<br /><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKRVbTuedXZzrzGJt02QSBdw3T2njy6bk5Gd9l2m2UPC5F0_aBEcg4hZvYa_nV8SQYwJURchdv-f7Kf0L_Tss4J-z0a8HqT4sihp3DHORM3aHJVlDaIxT7FOAVjWSUDc51OSCmIoR-MxrO/s1600-h/small_prod7.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251724427049266706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKRVbTuedXZzrzGJt02QSBdw3T2njy6bk5Gd9l2m2UPC5F0_aBEcg4hZvYa_nV8SQYwJURchdv-f7Kf0L_Tss4J-z0a8HqT4sihp3DHORM3aHJVlDaIxT7FOAVjWSUDc51OSCmIoR-MxrO/s320/small_prod7.jpg" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><br /><span style="color:#336666;"></span><br /><em><strong><span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error">Princess</span> Bride</strong></em><br />Dans le dossier pédagogique j'indique l'ensemble des éléments qui montrent que le réalisateur de <strong><em><span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-error">Princess</span> Bride</em></strong> s'est servi de <strong><em>L'histoire sans fin</em></strong>. Une histoire est inventée à partir d'éléments de la réalité que nous avons éprouvés ou que d'autres ont éprouvés à notre place. Mais aussi d'éléments d'autres histoires que nous avons lues ou que nous avons vues comme c'est le cas ici au cinéma. La culture est une histoire de recyclage, une histoire sans fin.<br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><strong><em>La rose pourpre du <span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error">Caire</span></em></strong><br />Dans le film<strong><em> </em></strong>de <span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-error">Woody</span> <span id="SPELLING_ERROR_18" class="blsp-spelling-error">Allen</span> on a l'effet inverse de <em><strong>l'histoire sans fin</strong></em>, ce sont les personnages du film qui font irruption dans la salle de cinéma et dans la vie réelle, ce qui produit un même dispositif de mise en <span id="SPELLING_ERROR_19" class="blsp-spelling-corrected">abîme</span>, où le spectateur est forcément interpellé.<br /><br /><strong><em>Quand la mer monte.</em></strong><br />de Yolande Moreau et Gilles Porte. Ici on croise la scène de théâtre et la vie réelle. La vérité s'établit sur la scène tandis que dans la vie on se <span id="SPELLING_ERROR_20" class="blsp-spelling-corrected">retrouve</span> au contraire dans l'illusion. Les masques de théâtre prennent une force d'incarnation, alors que le personnage de l'actrice dans son histoire d'amour <span id="SPELLING_ERROR_21" class="blsp-spelling-corrected">réelle</span>, devient un jeu de masque dans la vie.<br /><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><strong><span style="color:#ffcc00;"><u>Philosophie</u> </span></strong><br /><br /><strong><span style="color:#336666;">.<br /></span><em><span id="SPELLING_ERROR_22" class="blsp-spelling-error">Nietzsche</span> :</em></strong><br /><br />"<em>Accorder à l’être le caractère du devenir</em>". Autrement dit prendre la réalité comme si elle était virtuelle, c'est à dire une fiction. C'est d'ailleurs l'interprétation que le philosophe allemand fait des anciens grecs et de leur panthéon de dieux vivants qui interviennent dans la réalité plus comme des fictions opératoires que comme une magie (voir "<em><strong>La naissance de la tragédie</strong></em>"). L'éternel retour est aussi au coeur du contenu et de la forme de "<em><strong>Ainsi parlait <span id="SPELLING_ERROR_23" class="blsp-spelling-error">Zarathoustra</span></strong>.</em>"<br />Le livre de <strong><span id="SPELLING_ERROR_24" class="blsp-spelling-error">Michael</span> <span id="SPELLING_ERROR_25" class="blsp-spelling-error">Ende</span></strong> développe beaucoup plus cet aspect que le film de <strong><span id="SPELLING_ERROR_26" class="blsp-spelling-error">Wolfgang</span> <span id="SPELLING_ERROR_27" class="blsp-spelling-error">Petersen</span></strong>. Comme je l'ai déjà signalé, le passage des fresques sur le mur de la ville en ruine, avant le combat contre <strong><span id="SPELLING_ERROR_28" class="blsp-spelling-error">Gmork</span></strong> le loup, est une très jolie illustration de ce thème et du paradoxe qu'il contient. (L'image dans l'image, le récit dans le récit etc).<br /><br /><br /><strong><em>Les grecs et leurs paradoxes</em></strong><br /><br />Par exemple le <span id="SPELLING_ERROR_29" class="blsp-spelling-corrected">célèbre</span> paradoxe du menteur, ou bien <span id="SPELLING_ERROR_30" class="blsp-spelling-error">Achille</span> et la tortue etc. Paradoxes aussi bien mathématiques que logiques, philosophiques, <span id="SPELLING_ERROR_31" class="blsp-spelling-error">topologiques</span>. Il existe, il me semble, en livre de poche un ouvrage sur les paradoxes.<br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><span style="color:#ffcc00;"><u><strong>Psychologie</strong></u> </span><br /><br /><span style="color:#336666;">.<br /></span><strong><em><span id="SPELLING_ERROR_32" class="blsp-spelling-error">Freud</span> </em></strong>: dans <strong><em>Au-delà du principe de plaisir</em></strong> in "<strong><em>Essais de psychanalyse</em></strong>" théorise le principe de retour traduit par son <span id="SPELLING_ERROR_33" class="blsp-spelling-corrected">célèbre</span> " for <span id="SPELLING_ERROR_34" class="blsp-spelling-error">da</span>" à travers l'observation de la bobine qu'actionne l'enfant symbolisant le retour de la mère. Dans quelle mesure <span id="SPELLING_ERROR_35" class="blsp-spelling-error">rejoint-elle</span> l’objet transitionnel de <strong><em><span id="SPELLING_ERROR_36" class="blsp-spelling-error">Winicott</span></em></strong>) ?<br />Voir aussi aussi la métaphore du psychisme de <span id="SPELLING_ERROR_37" class="blsp-spelling-error">Freud</span> comme celui d’une ville romaine moderne qui s’est développée sur d’anciennes fondations et où rien ne se perd.<br />Les fresques que <span id="SPELLING_ERROR_38" class="blsp-spelling-error">Atreyu</span> découvre dans la ville détruite, et <span id="SPELLING_ERROR_39" class="blsp-spelling-error">sur lequelles</span> il va s'apercevoir ainsi que le loup, me font penser à cette hypothèse de <span id="SPELLING_ERROR_40" class="blsp-spelling-error">Freud</span>.<br /><span style="color:#336666;">. </span><br /><em><u><strong><span style="color:#ffcc00;">Littérature :</span> </strong></u><br /></em><strong><span style="color:#336666;">.</span><br /><em><span id="SPELLING_ERROR_41" class="blsp-spelling-error">Borges</span> </em></strong>: « fiction » (par exemple la bibliothèque dans la bibliothèque).<br /><strong><em><span id="SPELLING_ERROR_42" class="blsp-spelling-error">Proust</span></em></strong> <em>A la recherche du temps perdu</em> (encore une histoire d'éternel retour).<br /><strong><em><span id="SPELLING_ERROR_43" class="blsp-spelling-error">Italo</span> <span id="SPELLING_ERROR_44" class="blsp-spelling-error">Calvino</span></em></strong> <em>Si par une nuit d’hiver un voyageur (voir aussi notre chapitre "<br /></em><br /><br /><strong><em>Si par une nuit d'hiver</em></strong> . En 1979, L'année de la parution du livre de <strong>Michel <span id="SPELLING_ERROR_45" class="blsp-spelling-error">Ende</span></strong>, <span id="SPELLING_ERROR_46" class="blsp-spelling-error">Italo</span> <span id="SPELLING_ERROR_47" class="blsp-spelling-error">Calvino</span>, publiait une autre Histoire sans fin : "<strong>Si par une nuit d'hiver un voyageur</strong>" où le lecteur est, là aussi, largement mis en <span id="SPELLING_ERROR_48" class="blsp-spelling-corrected">abîme</span>. Ce lecteur, convoqué comme un des personnages clé, est confronté à son insatisfaction puisque le roman n'est constitué que d'une suite de débuts de romans (incipit).<br /><br /><strong><em>Les mille et nuits </em></strong><br /><br />Les contours merveilleux d'une quête romanesque, son rapport avec les figures multiples de l'auteur, sa quête d'un roman pur, s'apparentent à une autre histoire sans fin, celle contée par <span id="SPELLING_ERROR_49" class="blsp-spelling-error">Shérazade</span> pour tenir en haleine son auditeur, c'est à dire pour le tenir, tout comme elle, tout comme <span id="SPELLING_ERROR_50" class="blsp-spelling-error">Bastien</span>, en vie.<br /><br /><strong><em><span id="SPELLING_ERROR_51" class="blsp-spelling-error">Sylvie</span> et <span id="SPELLING_ERROR_52" class="blsp-spelling-error">Bruno</span></em></strong><br />On aussi un paradoxe très proche dans <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_53" class="blsp-spelling-error">Sylvie</span> et <span id="SPELLING_ERROR_54" class="blsp-spelling-error">bruno</span></strong></em> de <span id="SPELLING_ERROR_55" class="blsp-spelling-error">Lewis</span> <span id="SPELLING_ERROR_56" class="blsp-spelling-error">caroll</span> (l'auteur de <span id="SPELLING_ERROR_57" class="blsp-spelling-error">Alice</span> au pays des merveille) . Et qui en constitue la fin. <span id="SPELLING_ERROR_58" class="blsp-spelling-error">Sylvie</span> retrouve le médaillon en forme de coeur. elle a toujours pensé qu'il y a deux versions de ce médaillon. Sur l'une il est écrit : <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_59" class="blsp-spelling-error">Sylvie</span> aimera tout le monde,</strong></em> sur l'autre : <em><strong>Tout le monde aimera <span id="SPELLING_ERROR_60" class="blsp-spelling-error">Sylvie</span>.</strong></em> Jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive à la fin du roman qu'il s'agit du même médaillon, avec une face rouge et une face bleue. Comme nos deux serpents sur la poitrine du vaillant A<span id="SPELLING_ERROR_61" class="blsp-spelling-error">treyu</span>. Dans le roman <strong><em>L'histoire sans fin</em></strong>, c'est le même thème de l'amour, par lequel s'achève le trajet initiatique de <span id="SPELLING_ERROR_62" class="blsp-spelling-error">Bastien</span>.<br /><br /><strong><u><span style="color:#ffcc00;">Arts plastiques</span></u></strong><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPyrvCHkWKJZFHAMgVJRoRcSWibLbXsb594073LEubIMw76NDaPG04ZX3r1eVpiRffP_-PFouS7xXIVSodCQF6GDBBjwB-WQB-yQ4K5AU40QsLQpItWrVuQGulBNaTgt7XReEw7WbcCowv/s1600-h/escher.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251721016134377106" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPyrvCHkWKJZFHAMgVJRoRcSWibLbXsb594073LEubIMw76NDaPG04ZX3r1eVpiRffP_-PFouS7xXIVSodCQF6GDBBjwB-WQB-yQ4K5AU40QsLQpItWrVuQGulBNaTgt7XReEw7WbcCowv/s320/escher.jpg" /></a><br /><br /><br />Escher joue admirablement dans ses dessins des paradoxes <span id="SPELLING_ERROR_63" class="blsp-spelling-error">topologiques</span><br /><br /><br /><br /><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMaWUmXxH9-AgyOQrZbE9EbC4-5uG1uOQsxTMkKa77xKiZvliKmKK_BrB2HyogVVpq_sRinaaofJhfCYc9g01n9VVaxgH5peW7UJtpcvxFcTlH_flVGqG9Q6BxwDtehSEW3uI6vkxffBXG/s1600-h/Image185_thb.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251712911411659282" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMaWUmXxH9-AgyOQrZbE9EbC4-5uG1uOQsxTMkKa77xKiZvliKmKK_BrB2HyogVVpq_sRinaaofJhfCYc9g01n9VVaxgH5peW7UJtpcvxFcTlH_flVGqG9Q6BxwDtehSEW3uI6vkxffBXG/s320/Image185_thb.jpg" /></a><br /><br />L'histoire sans fin (<span id="SPELLING_ERROR_64" class="blsp-spelling-error">Petersen</span>)<br /><br /><br /><span style="color:#336666;">.<br /></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtaczAxEeu_WraaFms178tchtuq6-hvVsUxPldocDEUcvFHqaBGFc-wQEHbEavQeDG_pD5jmCpOoreeF0JXWYs3awM8ISDkgCY2XTTZ5fqO13kAFw3CehFoXmUHdvF4bnGy57UgV-Rpb-G/s1600-h/michelange.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5248831853682831746" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtaczAxEeu_WraaFms178tchtuq6-hvVsUxPldocDEUcvFHqaBGFc-wQEHbEavQeDG_pD5jmCpOoreeF0JXWYs3awM8ISDkgCY2XTTZ5fqO13kAFw3CehFoXmUHdvF4bnGy57UgV-Rpb-G/s320/michelange.jpg" /></a><br /><br />Le jugement du Monde (<span id="SPELLING_ERROR_65" class="blsp-spelling-error">Michelange</span>)<br /><br /><br /><br /><strong><span style="color:#336666;">.</span></strong><br /><br /><strong><span style="color:#ffcc00;">Quand peinture, fromage et musique faisaient bon ménage</span></strong><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfJaJNEvwyjG6neWfOMx1vAYcITOxwS2hzxFFIB0HBgur5d3Q4cvJ4jinDNMn_W14thpDqtF2Y23jXzQ5Cgq0Zk7qx-HrgPL9sKTvA2bmqGFMjxvyn4vE-bGFzqYm-wqybBI4IFqCQRre2/s1600-h/vache3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251894021434960114" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfJaJNEvwyjG6neWfOMx1vAYcITOxwS2hzxFFIB0HBgur5d3Q4cvJ4jinDNMn_W14thpDqtF2Y23jXzQ5Cgq0Zk7qx-HrgPL9sKTvA2bmqGFMjxvyn4vE-bGFzqYm-wqybBI4IFqCQRre2/s320/vache3.jpg" /></a><br /><br />Un exemple de mise en <span id="SPELLING_ERROR_66" class="blsp-spelling-corrected">abîme</span>, les anneaux de la vache sont eux-mêmes des boîtes de fromage Vache qui rit, etc.. à l'infini.<br /><br /><br /><br /><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251894813628766450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz-9Y11UyEPMi7XupOkDGTCw26mfoJ1jADJPoSQY3qzAgsEM6aQMSAxD_qR6L5iNs0Wfh2LSs-wyHh78GtveZkk0rQ_Qp93lcVlnYDAOdc4tpp9u1Mfic2qwXNsGJzLjuoE4UeFG8eF0P8/s320/Ripolin.jpg" />Le bonhomme Ripolin peint un autre bonhomme Ripolin etc. Jacques <span id="SPELLING_ERROR_67" class="blsp-spelling-error">Lacan</span> utilise cet exemple dans l'un de ses séminaires de la même époque 1960 ("<strong>D'un autre à <span id="SPELLING_ERROR_68" class="blsp-spelling-error">l'Autre</span></strong>", <span id="SPELLING_ERROR_69" class="blsp-spelling-error">ed</span>. du Seuil ) pour exprimer les caractéristiques <span id="SPELLING_ERROR_70" class="blsp-spelling-error">topologiques</span> du sujet humain. A la fois dedans et dehors, qui sont la conséquence de son introduction dans le langage. Je ne sais pas si les animaux ont cette capacité d'absorption de distraction, comme celle que nous procure la lecture et notre langage. Cette capacité à rentrer dans un imaginaire et à s'abstraire.<br /><br /><span style="color:#336666;">.</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEKOkCeyWv-YQ2TXiv4QxiIaD2KMHzW72ggyT8hPQ9rQ1H6VO4r2pK-PCZeMOcH7PXTDGXjnH_SlrM0NzXxr00PI8ByRrnfhvIstScsu_XTBVJLZaUJ2_G-GHVyOoZ9zxlZXjoCNNgVGxn/s1600-h/Ummagumma.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; FLOAT: left; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5251896632324154482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEKOkCeyWv-YQ2TXiv4QxiIaD2KMHzW72ggyT8hPQ9rQ1H6VO4r2pK-PCZeMOcH7PXTDGXjnH_SlrM0NzXxr00PI8ByRrnfhvIstScsu_XTBVJLZaUJ2_G-GHVyOoZ9zxlZXjoCNNgVGxn/s320/Ummagumma.jpg" /></a><br />Couverture de l'album <strong><span id="SPELLING_ERROR_71" class="blsp-spelling-error">Ummagumma</span> </strong>du groupe de rock <em><strong><span id="SPELLING_ERROR_72" class="blsp-spelling-error">Pink</span> <span id="SPELLING_ERROR_73" class="blsp-spelling-error">Floyd</span>.</strong></em> Le miroir sur le mur reproduisant l'ensemble.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />.La Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1173652777059990597.post-70759399173571537462006-09-22T03:16:00.000-07:002008-09-22T03:17:20.397-07:00Contact<a href="mailto:lasagessedelimage@free.fr">lasagessedelimage@free.fr</a><br /><br />Tel : 02 51 13 67 15<br /><br />La Sagesse de l'image<br />1 rue des soupirs C3<br />44300 NantesLa Sagesse de l'imagehttp://www.blogger.com/profile/05657676047794559412noreply@blogger.com0