Wolfgang Petersen, Michael Ende et les autres

Sommaire
- Biographie.
- article le nouveau cinéma allemand
- Michael ende
- Intertextualité
- A propos de Troie
- Le bateau
- L’histoire sans fin
- Une référence de critique de lecture simple


biographie
Wolfgang Petersen : réalisateur, Producteur, Producteur exécutif, Scénariste allemand
Né le 14 Mars 1941 à Emden (Allemagne)

. Wolfgang Petersen commence à 19 ans une carrière d'assistant metteur en scène à l'Ernst Deutsch Theater de Hambourg. Après avoir étudié la comédie pendant trois ans, il s'initie durant quatre ans à la réalisation à la Film und Fernsehakademie de Berlin, où il a notamment pour professeur le directeur de la photographie Michael Ballhaus. Il tourne en 1970 son premier moyen métrage : Ich werde dich Töten, Wolf, dans le cadre de la série policière Tatort, et signe l'année suivante le téléfilm Blechschaden.En 1973, il reçoit le Bundespreis et une citation à l'Oscar pour son premier long métrage Einer von uns beiden, mais doit attendre 1981 pour connaître la consécration internationale grâce au Bateau. Avec un total de six nominations à l'Oscar, ce film de guerre sous-marine est le long métrage étranger le plus populaire jamais distribué aux Etats-Unis et offre à Wolfgang Petersen un passeport pour exporter ses talents de réalisateur outre-Atlantique. Variant les genres, il va du fantastique (L'Histoire sans fin ; 1984) au thriller hitchockien (Troubles ; 1991) en passant par la science-fiction (Enemy ; 1985).A partir des années 90, le cinéaste remporte la confiance des studios hollywoodiens et se retrouve à la tête de productions américaines au budget allant croissant. Il dirige ainsi trois acteurs vétérans, Clint Eastwood, Dustin Hoffman et Harrison Ford, à travers des longs métrages alliant action et spectaculaire : Dans la ligne de mire (1993), où il en va de la protection du Président des Etats-Unis, Alerte (1995), qui traite d'une lutte acharnée contre le virus ebola, et Air Force One (1997), où le chef d'Etat américain se retrouve pris en otage. En 1999, Wolfgang Petersen retourne en haute mer pour filmer le naufrage de George Clooney et Mark Wahlberg dans En pleine tempête. Croulant sous les projets de film, le réalisateur met quatre ans avant de se décider à porter à l'écran le récit de l'Iliade pour l'épique Troie (2004). Un an après, il persiste dans les productions à grand spectacle en réalisant Poséidon, un remake au budget colossal (140 millions de dollars) d'un classique du film catastrophe : L' Aventure du Poséidon



Oeuvres

Réalisateur
Uprising (Prochainement)
Poséidon (2006)
Troie (2004)
En pleine tempête (2000)
Air Force One (1997)
Alerte (1995)
Dans la ligne de mire (1993)
Troubles (1991)
Enemy (1985)
L'Histoire sans fin (1984)
Le Bateau (1982)
Einer von uns beiden (1973)
Ich werde dich Töten, Wolf (1970)

Scénariste
Troubles (1991), de Wolfgang Petersen
L'Histoire sans fin (1984), de Wolfgang Petersen
Le Bateau (1982), de Wolfgang Petersen

Producteur

Whiteout (Prochainement), de Dominic Sena
Poséidon (2006), de Wolfgang Petersen
Troie (2004), de Wolfgang Petersen
En pleine tempête (2000), de Wolfgang Petersen
L'Homme bicentenaire (2000), de Chris Columbus
Air Force One (1997), de Wolfgang Petersen
Alerte (1995), de Wolfgang Petersen
Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen
Troubles (1991), de Wolfgang Petersen

Producteur exécutif
Instinct (1999), de Jon Turteltaub
Red Corner (1998), de Jon Avnet
Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen

article le nouveau cinéma allemand
( reférence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Cin%C3%A9ma_allemand )
Le 15 avril 1973, le metteur en scène Wolfgang Petersen et l’auteur Wolfgang Menge lancent un débat écologique avec leur document fictionnel Smog, diffusé à la Television Ouest-Allemande (WDR). Dans ce film, des représentants de l’économie et de la politique communale et nationale se préoccupent de l’avenir du bassin de la Ruhr qui vient de subir une catastrophe écologique.
Le 9 octobre 1975, le succès dans les salles du film de Volker Schlöndorff L'honneur perdu de Katharina Blum (Die verlorene Ehre der Katharina Blum) apporte un nouveau vent d’euphorie au Nouveau Cinéma Allemand. Dans cette adaptation du roman éponyme de Heinrich Böll, la rencontre fortuite de Katharina Blum avec un terroriste supposé transforme la jeune femme en une victime de la presse de boulevard et d’une opinion publique déchaînée. Elle est opprimée par la justice, qui manque à son devoir d’impartialité
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Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Petersen
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l e Bateau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Das_Boot_(film)
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le film L’histoire sans fin
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_(film)
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l’acteur : Barret Oliver
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barret_Oliver
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http://www.commeaucinema.com/personne=wolfgang-petersen,17730.html
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Michael Ende
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Ende


Michael Ende (12 novembre 1929 - 28 août 1995) était un écrivain allemand de romans fantastiques. Il est né à Garmisch-Partenkirchen en Bavière et est mort à Stuttgart d'un cancer de l'estomac. Fils du peintre surréaliste Edgar Ende, il est surtout connu pour son roman L'Histoire sans fin (Die Unendliche Geschichte).
Quelques œuvres [modifier]
Jim Bouton et Lucas le chauffeur de locomotive (Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer) (1960), traduit et édité chez Bayard Jeunesse en 2004
Jim Bouton et les Terribles 13 (Jim Knopf und die Wilde 13) (1962)
Momo (1972), dont est tiré un film du même nom en 1986 réalisé par Johannes Schaaf sur une musique de Angelo Branduardi
Le miroir dans le miroir (traduit de l'allemand par Dominique Autrand, editions Belfond)
L'Histoire sans fin (traduit de l'allemand par Dominique Autrand) (Die unendliche Geschichte) (1979)
Der satanarchäolügenialkohöllische Wunschpunsch (1989)
La soupière et la cuillère (Die Geschichte von der Schüssel und vom Löffel) (1990)


Intertextualité

La même année (1979), Italo Calvino, publiait une autre Histoire sans fin : "Si par une nuit d'hiver un voyageur" où le lecteur est, là aussi, largement mis en abyme. Ce lecteur, convoqué comme un des personnages clé, est confronté à son insatisfaction puisque le roman n'est constitué que d'une suite de débuts de romans (incipit). Les contours merveilleux d'une quête romanesque, son rapport avec les figures multiples de l'auteur, sa quête d'un roman pur, s'apparentent à une autre 'Histoire sans fin', celle qui est contée par Shéhérazade pour tenir en haleine son auditeur..





A propos de Troie
Troie (Wolfgang Petersen)
Amoureux transis l’un de l’autre, Pâris, prince de Troie, enlève Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte, à la barbe de son mari. Le rapt déclenche un conflit sans précédent entre les puissantes cités de Sparte et de Troie. Quand le bel hymen rime avec guerre...

Wolfgang Petersen n’est pas un génie : d’ailleurs, peu d’entre eux ont posé leur regard sur le texte classique de l’Odyssée, le plus souvent relégué au péplum et à la surcharge des faiseurs. Mais l’accueil critique réservé à Troie est des plus surprenants et des plus injustes : une véritable levée de boucliers s’oppose au film, décriant la grandiloquence du projet. Il y a, bien sûr, quelque chose de pompier dans le film que le cinéaste allemand recherche et assume. Sa vision est loin d’être une reconstitution proche de la réalité historique : une civilisation archaïque où deux peuplades, quelques poignées d’hommes se livrent bataille. Tout ici est enflé : la vision panoramique des vaisseaux spartiates lancés contre Troie ou les scènes de combat. Des centaines de navires gonflent l’océan à l’infini, les figurants et les effets spéciaux se confondent jusqu’à ne plus être distingués les uns des autres.

Pourtant, Troie n’est pas une coquille vide. Petersen a eu le courage et l’intelligence d’unir des comédiens que rien ne prédestinaient à jouer les uns à côtés des autres : chez lui, Brad Pitt descend de Julie Christie, Orlando Bloom et Eric Bana ont été engendrés par Peter O’Toole. C’est dans les face-à-face que le film trouve son véritable intérêt : quand le temps se crispe pour devenir mémorable, les couples se confient leurs angoisses. Hélène (Diane Kruger) suit Pâris (Orlando Bloom) mais lui fait part du malheur d’un tel choix ; Thétis (Julie Christie) annonce à son fils Achille (Brad Pitt) l’alternative tragique qui se pose à lui : vivre et être oublié ou devenir un héros à Troie mais mourir. Tous les personnages, hagards, font face à leur destin. Plus qu’une histoire d’honneur et de cocuage, Troie est une machine historique qui broie des vies humaines. Brad Pitt, tout muscles et arrogance dehors, trouve en ces moments une dimension poignante : le monolithe brutal fait place à un individu face à sa conscience.

L’aspect le plus réussi du film consiste en sa relecture de l’aspect divin de l’Odyssée. Dans le texte, les dieux sont des protagonistes, ils interviennent, soutiennent tel ou tel camp : la mythologie hellène entremêle hommes et divinités en une curieuse féerie qui prête aux uns les caractéristiques des autres. Petersen opte pour une terre sans transcendance : Achille décapite la statue d’Apollon, gardienne de Troie et Hector, convaincu qu’aucun deus ex machina n’interviendra en faveur d’un dénouement heureux, remet en cause l’existence divine. La transcendance se confond alors avec cette certitude qu’ont les personnages de couler leurs noms dans le bronze au péril de leur vie.

Outre Atlantique, le film de Lars vonTrier, Dogville, a été fraîchement accueilli : on montre du doigt son anti-américanisme et son formalisme esthétique. De notre côté de l’océan, les films de guerre américains, même lorsqu’ils prennent le nom de cité maudite, nous rappellent trop l’actualité. Ne faisons pas aux films des procès idéologiques ! A sa manière, Troie défend un aspect sans lequel le cinéma ne serait pas : la surenchère.

Critique : Nicolas Bauche



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Le bateau

Synopsis [modifier]
Dans le port de La Rochelle, à l'automne 1941, la flotte sous-marine allemande se prépare à appareiller dans la liesse générale. Officiers et matelots fêtent leur départ, mais le commandant de l'U-96 reste calme, en retrait, dans l'appréhension du combat. Après quelques jours en mer, l'U-96 essuie le tir d'un destroyer qui contraint le commandant à donner l'ordre de prendre la fuite. A bord, l'angoisse et la peur gagnent lentement l'équipage. Soudain, une formidable explosion retentit. Le sous-marin est touché. Une fois les brèches colmatées, il fait à nouveau route vers La Rochelle. C'est alors que les officiers reçoivent l'ordre de rejoindre le port méditerranéen de La Spezia afin d'y connaître leur nouvelle mission : l'U-96 devra traverser le détroit de Gibraltar en affrontant la flotte britannique, un barrage quasi infranchissable.
Commentaires [modifier]
À partir de son port d'attache (La Rochelle), la mission consiste en des patrouilles dans l’Atlantique nord et en une tentative de passer dans la Méditerranée, puis de revenir. Le film présente à la fois l’excitation à l’approche de la bataille, la monotonie des journées ordinaires et l’angoisse des situations périlleuses. Il montre l’équipage comme des soldats d’élite avec une excellente discipline, ayant la volonté de faire de leur mieux pour leurs camarades et leur drapeau malgré un environnement difficile, notamment par son exigüité, voire hostile.
Le film a pour ambition de présenter ce qu’est un voyage dans l’enfer de la guerre avec la perspective de ceux qui la vivent. Pour cela il n’y a que le minimum de plans de l’extérieur sauf lorsque le sous-marin navigue à la surface.
L’attention méticuleuse apportée aux détails et la fabrication de plusieurs maquettes avec l’appareillage pour simuler l’effet des charges de profondeur en fit le tournage le plus coûteux d'Allemagne à l’époque, 35 000 000 marks, et un des films de guerre les plus précis historiquement de tous les temps.
Ce fut l’une des premières expériences de l’utilisation de caméra avec un stabilisateur Steadycam (également utilisée dans le film Outland avec Sean Connery, pour réaliser les travellings dans la station spatiale). Les acteurs eurent l’interdiction d’aller à l’extérieur durant toute l’année précédant le tournage, pour leur garder la pâleur des sous-mariniers.

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L’histoire sans fin

Synopsis [modifier]
Bastien, un jeune garçon de 10 ans, vole un livre intitulé L'Histoire sans fin dans une librairie, après que le libraire lui eut dit que ce livre était dangereux. Au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture du livre, il se retrouve lui-même faisant partie de la quête dont le but est de sauver le monde et les habitants de Fantasia, le Pays Fantastique...
Anecdotes [modifier]
Le film a été tourné en anglais.
Michael Ende a déclaré qu'il était mécontent du film et a refusé que son nom apparaisse au générique de début. Son nom apparaît tout de même en petit dans le générique de fin.
À sa sortie, le film fut le plus cher jamais produit en Allemagne : 60 millions de Deutsche Mark.
Dans le livre, le personnage d'Atreyu a la peau verte. Mais pour le film, les essais de maquillage s'avérèrent peu concluants, Atreyu fut présenté comme un garçon ordinaire.
Trois suites virent le jour : L'Histoire sans fin II, un nouveau chapitre de George Trumbull Miller en 1991 avec Jonathan Brandis dans le rôle de Bastien et Kenny Morrison dans celui d'Atreju - qui s'inspire légèrement de la seconde moitié du livre ; L'Histoire sans fin 3, Retour à Fantasia de Peter MacDonald en 1995 avec Jason James Richter dans le rôle de Bastien et sans Atreju - qui est une histoire totalement inédite ; et une série télévisée animée de 26 épisodes de Mike Fallows en 1996.

Une référence de critique de lecture simple :

http://www.ratsdebiblio.net/endemichael.html
Quoique ce roman est sans doute destiné aux adolescents, il devrait plaire autant aux adultes qui apprécient la fantasy. Parce que la narration est structurée et solide, le contenu est riche en événements de toutes sortes, les descriptions de la multitude d'êtres qui vivent au Pays Fantastique sont précises avec une imagination qui déborde et une originalité hors du commun. Et c'est aussi un apprentissage de la vie.
Le plaisir de lire est au rendez-vous, on se laisse emporter par l'histoire, on tremble pour Atréju, on rage contre Bastien qui devient de plus en plus détestable et prétentieux. Aussi j'ai apprécié que Michael Ende insiste sur le plaisir de la lecture pour les enfants - pas des livres qui reflètent le quotidien, mais plutôt des livres qui entraînent les enfants dans des aventures extraordinaires qui les font rêver... pendant quelques heures ils sont eux aussi des héros.
La fin est particulièrement très belle.
Un extrait : "Je voudrais bien savoir, se dit-il, ce qui se passe réllement dans un livre, tant qu'il est fermé. Il n'y a là bien sûr, que des lettres imprimées sur du papier, et pourtant - il doit bien se passer quelque chose puisque, quand je l'ouvre, une histoire entière est là d'un seul coup. Il y a des personnages, que je ne connais pas encore, et il y a toutes les aventures, tous les exploits et les combats possibles - parfois surviennent des tempêtes, ou bien on se retrouve dans des villes et des pays étrangers. Tout cela est d'une façon ou d'une autre à l'intérieur du livre. Il faut le lire pour le vivre c'est évident. Mais c'est déjà dans le livre à l'avance. Je voudrais bien savoir comment [...] Il s'assit confortablement, prit le livre, l'ouvrit à la première page et se mit à lire."
Une lecture de vacances très agréable!
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