Présentation



Cette page est la première partie du dossier pédagogique sur L'Histoire sans fin. Envoi du dossier sur demande : ici
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Cette publication fait suite à deux interventions pour les professeurs des écoles de Haute Normandie (Rouen) et du département du Cher (Bourges).

Je reste à votre disposition pour toute question relative au film et à son exploitation auprès des élèves........... Alain ARNAUD
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Autres publications pédagogiques ici
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PS : j'ai composé tout ceci sans deuxième lecteur, pour respecter les délais de projection du film. Il reste donc des coquilles et des fautes, merci de votre magnanimité, et aussi bien de me les signaler
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Quelques personnages


Le Père affairé.
Il monologue plutôt que dialogue avec Bastien. Non attentionné, indifférent à l’univers intérieur du gamin, journal courrier, cadre social, "faux-cul" au niveau de l’affection ou de la tendresse, comme la tortue. Rigide, dans une trop grande conformité à la règle. Bien rasé, costume 3 pièces, conformiste. Mauvais éducateur. Mais la mise en scène est très fine, subtile : on peut penser aussi qu'il essaie de sortir Bastien de sa pathologie, de son enfermement, de sa tristesse. A la fin de la séquence "cuisine", le jeu du jeune acteur indique une perplexité à l'égard de la pseudo tendresse finale du père. (passage de main dans les cheveux de l'enfant).
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Koreander, le libraire :
Vraie sagesse. Accepte la transgression de la loi souple. Wolfgang Petersen l'a fait à l'image de la tortue. Mais son personnage s'oppose autant à elle qu'au père de Bastien. Pas rasé, il ne s’encombre pas de l’étiquette.

la ressemblance du libraire avec Morla la tortue :
- Ils sont tous deux "allergiques à la jeunesse". Plastiquement le libraire est engoncé dans son fauteuil comme la tortue dans sa carapace.
- tous deux disent "Mais cela n'a pas d'importance".
- Tous deux ont une sagesse : celle du libraire est de bluffer Bastien : c’est un éducateur aimant quoiqu'avec des apparences "bougonantes".
- Ils représentent un seuil : Koreander pour Bastien est l'équivalent de la tortue pour Atreyu, selon la correspondance des personnages Bastien et Atreyu, et des deux mondes juxtaposés :  celui de la réalité, celui de la fiction.

Explication : Morla est en rapport avec Atreyu qui représente dans l’histoire de Bastien son lecteur. Tandis que Bastien a rapport avec le libraire, Atreyu a rapport avec la tortue. Ils indiquent tous les deux un seuil : le libraire fait rentrer Bastien dans la lecture et dans Fantasia, tandis que Morla indique à Atreyu où il peut trouver la réponse, à qui la demander (L'oracle du Sud).


Koreander se livre au réel – coup de sonnerie du téléphone qui marque la réalité, la règle sociale, mais qui permet à Bastien de dérober le livre. Bon éducateur de nouveau.
Vraie protection (celle de son magasin, celle des livres de la lecture, celle de l’accès à l’imagination, celle de la sympathie en raison du goût de la lecture qu’il partage avec Bastien. Et surtout celle de l’accès à l’histoire sans fin qui permettra à Bastien d’affronter des situations par son héros interposé, et d’affirmer ce qu’il est, avec son goût pour l’imagination. En fuguant, en entrant dans l’histoire, en se laissant interpeller par elle.
Mal rasé, arrondi, le libraire s’oppose au père de ce fait. Excentrique il est proche de Bastien (le grenier est comme une librairie, un lieu de méditation attentive à l'abri du monde et de son agitation, pour des aventures plus palpitantes.

Le libraire est donc faussement indifférent et allergique à la jeunesse. Plutôt réfractaire à ce qui barre la puissance de l'imagination, comme les jeux vidéo.

Morla :
o La tortue / le père : soliloque, ne dialogue pas. Indifférente. Et péremptoire, père catégorique. Esprit de sérieux, manque d’humour. N’aime pas être dérangée. Lourde. Fausse sagesse : sophiste. Dialectique. Atreyu la déjoue dans le film et encore plus dans le livre. Alors que le Bastien ne peut rester que silencieux devant un père catégorique. Elle est misanthrope, n’aime pas les enfants. Etiquette (différence livre/film toutefois). Absence de protection d’Atreyu qui se trouve livré aux marécages et au loup. Elle représente une impasse ou une solution quasiment fausse comme le père et laisse Atreyu dans le désarroi, comme le père laisse Bastien dans son désarroi.

o La tortue/ Falcor La tortue est un animal qui règne sur les marécages et en épouse les caractéristiques. Elle est l’opposé total de Falcor le dragon de la chance qui vient en délivrer Atreyu : Falcor aime les enfants, il est rapide, plutôt léger bon enfant et sans façon. Il est direct. Enfin c’est une vraie monture sur laquelle on peut tenir contrairement à la tortue sur laquelle on glisse (Falcor s’oppose à la tortue à tous les niveaux : de la croyance à la chance et la faveur des choses, contre le découragement ; de l’optimisme contre le pessimisme.

o Falcor est un dragon porte-bonheur amusant - alors que la tortue imbue d’elle-même se prend au sérieux. Et pas forcément magique puisqu'il ne "devine" pas Atreyu : simplement il l'a entendu dans son sommeil. Très terre-à-terre pour un animal volant. Le message : profiter des circonstances : par exemple de la présence heureuse de Atreyu pour se faire gratter derrière l’oreille. Profiter des circonstances. C’est un amour de la vie : dans ce qu’elle a de plus immédiate, concrète, prosaïque. « Ne renonce jamais et la chance sera de ton côté ».). A noter que dans le livre le dragon est plus sérieux, plus impressionnant (avec une tête de dragon plutîot que de chien). Petersen le réalisateur a choisi d'introduire un registre plus léger, d'humour, avec le dragon, d'ironie avec le père, de grotesque tendre avec le Mangeur de pierre.

o La tortue / le mangeur de pierre. Bien sûr la lourdeur, mais aussi le cercle (vicieux) qu’ils constituent; De ce fait, ils sont des animaux de paradoxe : le Mangeur de pierre, délicat, est aussi glouton. Fuyant le néant il détruit tout sur son passage. Tout comme Morla qui, en indiquant la solution à Atreyu, l’enfonce plus profondément, en raison de la distance qui le sépare de l'oracle. Autre forme du paradoxe.

o La tortue / Bastien : on peut penser, quoique Bastien soit dans le fond assez actif, que lorsqu’il crie dans l’apparition de la tortue il se trouve aussi en face de son propre « abattement » mélancolique. Le film en construit une métaphore. Le cri a lieu peu de temps après les larmes dans une inversion : les larmes vont de Atreyu à Bastien, tandis que le cri va de Bastien à Atreyu comme en contrepartie. En décidant de rester après l’épreuve de la tortue, Bastien renforce son désir, lutte contre l’abattement et la renonciation. Renforçant son désir il en renforce l’ennemi : Le loup qui s’abat sur lui et enclenche sa course vers Atreyu.

Tristesse et néant sont liés dans un cercle vicieux. Dans ce cercle ce qui est en jeu c’est une énigme.
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La chanson du générique

Turn around
Look at what you see....
In her face
The mirror of your dreams.... Make believe I'meverywhere Given in the light
Written on the pages
Is the answer to a never ending story...
Ah....
Reach the stars
Fly a fantasy....
Dream a dream
And what you see will be....
Rhymes that keep their secrets
Will unfold behind the clouds
And there upon a rainbow
Is the answer to a never ending story...
Ah....
Story...
Ah....
Show no fear
For she may fade away...
In your hand
The birth of a new day...
Rhymes that keep their secrets
Will unfold behind the clouds
And there upon a rainbow
Is the answer to a never ending story
Ah....
Never ending story...
Ah....
Never ending story...
Ah....
Never ending story...
Ah....
(fade)

Tourne tout autour
Regarde ce que tu vois ....
Dans son visage
Le miroir de tes rêves ....
Fait croire que je suis partout
donné dans la lumière
Ecrit sur les pages est la réponse à une histoire sans fin
Ah....
Va jusqu'aux étoiles
Vole dans un fantasme… Rêve un rêve et ce que tu verras sera… Les rimes qui gardent leurs secrets Se déploieront au delà des nuages et là au dessus d’un arc-en-ciel C’est la réponse à une histoire sans fin… Ah… Histoire… Ah… Ne montre aucune peur car elle pourrait s’évanouir
Dans ta main
la naissance d’un nouveau jour… Les rimes qui gardent leur secret Se déploieront au delà des nuages
et là au dessus d’un arc-en-ciel C’est la réponse à une histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… Histoire sans fin… Ah… (De moins en moins fort jusqu’à disparaître)

traduction E. Quémeneur

La Sagesse de l'image

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La signification de l’histoire sans fin


La signification de l’histoire sans fin est celle de la structure en emboîtement ou de mise en embyme. Symbolisée par le symbole Auryn, l'anneau des serpents qui se morent la queue. Elle s'établit autourde trois vecteurs : Atreyu, Bastien et le spectateur du film que nous sommes :


o C’est une structure en abyme ou bien en miroir
Auryn, le symbole de cette mise en abyme est appelé « le miroitant », le miroir entre les deux dimensions. Bastien le lecteur et Atreyu le personnage, chacun dans leur quête. Effet de miroir figuré dans le passage du miroir. Mais aussi dans les fresques avant le combat d’Atreyu contre Gmork. Espace du grenier et espace de Fantasia. Avec le ciel la fenêtre, tout le livre comme seuil, cadre de passage. Où l’on voit le réel de Fantasia faire retour dans le réel (au niveau du chaos, et du désordre du relâchement tout au contraire de l’érection des défense de Bastien Orage éclairs/ Le néant), Ou bien quand les personnages s’adressent au lecteur. Ou encore quand Gmork donne la signification de Fantasia : "Fantasia est le fruit de l'imagination des hommes". Ou bien quand la petite impératrice indique à Atreyu simultanément la présence de Bastien notre présence à nous spectateur. En substance cela donne : "Oui tu l'as amené avec toi l'enfant de la terre et d'autres avec lui et avec toi ont souffert et ont vécu tes aventures".
o Quelquefois elle a besoin d’un autre terme que ces trois termes. Par exemple Artax quand Atreyu soigne son cheval, ou bien quand il s’enfonce dans la boue. Ou bien l’impératrice quand elle appelle Bastien avec le champ contrechamp leurs deux regards camera.

o Les fresques de la ville ancienne, détruite, donnent un point de vue de l’immanence où le passé vient rejoindre le présent, et même le très proche avenir, puisque Atreyu voit le combat qu'il aura avec le loup peint sur les murs. Cette séquence reprend un passage de L'Eneide de Virgile.

o Les larmes de Atreyu puis celle de Bastien et enfin les notres
au moment de la mort d’Artax (le premier objet transitionnel. D’autre part le double registre est l’expression de la superposition de la réalité et de la fiction : et nous vivions toujours sur cette trame où sous une larme coule un autre larme : c’est aussi cela l’histoire sans fin, que nous devions nous aussi dans notre parcours répéter les événements qui nous ont affectés. Cela vaut bien évidemment pour les enfants, mais aussi bien pour leurs enseignants que pour les commentateurs du film que nous devenons, personne n’y échappe : même en revoyant la séquence. Ces larmes sont une mise en scène, et en même temps ne le sont pas. Mais nous ne savons pas pourquoi nous sommes tristes au moment où elles coulent pour nous. Le drame de Atreyu est en fait une tragédie (celle de Bastien dont il se relève par la lecture plutôt que lui de sombrer. Ce relèvement est marqué par le mouchoir et la mise à distance humoristique qu’il implique. Je fais l’hypothèse c’est que ce mouchoir et cette mise à distance est déjà la marque de la guérison simultanément à celle de son implication dans l’histoire. Nulle par il est dit que Bastien pleure pour autre chose mais nous ne pouvons que le déduire. De l’ensemble des autres évènements. Cette image est donc la mise en scène de notre propre émotion et simultanément sa mise en abyme que nous refusons. De même que dans tout processus. Il y a une part qui doit toujours nous échapper pour le récit puisse continuer (c’est aussi cela l’art.

o Ainsi que à l’inverse des traces de l’énonciation de Bastien à l’intérieur de la fiction, quand Atreyu l’entend au moment de Morla.

o C’est aussi le rapport création/destruction qui sous-tend la fiction, la culture le rapport au monde
o C’est enfin le fait que des histoires nourrissent d’autres histoires. (l’exemple de Princesse Bride (mais aussi ce que constate Michel Serres dans Jouvence de Jules Verne. Nous sommes toujours dans une re-création (voir aussi ainsi les chimères, les hybrides de la tour d’Ivoire.

o Le loup empaillé dans le grenier(dans le film seulement) fait partir le récit de Fantasia.

o Auryn : On peut aussi jouer avec l’anneau de möbius. Ses deux couleurs différentes dans la réalité et dans l’histoire, qui répartissent donc le livre selon les deux versants. Différence qui n’existe que dans le film. Auryn protège Atreyu tout comme la lecture dont Auryn est le symbole ou la métaphore, et qui est le symbole sur la page de couverture du livre tout comme le livre protège Bastien.


Travaux pratiques

Plus simplement, j'ai fait réaliser par les élèves dans les classes un anneau de Möbius avec une bande de papier (un quart de feuille A4 dans le sens de la longueur , raccordée par ses bouts avec du scotch pour constituer un anneau, mais en la tordant le ruban une fois avant de le coller.
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On peut ensuite remarquer qu'il n'y a qu'une face sur cet anneau.
En faisant tracer une ligne au milieu et longitidunalement : le crayon revient à son point de départ. (On peut aussi découper cette ligne, et là, surprise! deux anneaux se forment).





Plus compliqué : On peut constater que l'anneau qui symbolise le recyclage est un anneau de Möbius. On peut aussi constater que lorsque nous prenons soin de notre environnement nous formons avec le monde une même surface : Nous faisons partie de ce qui nous enveloppe et qui nous construit - mais tout aussi bien nous sommes capables de le modifier, dans un mouvement de double inclusion. Qui ressemble étrangement à : Bastien lit l'histoire mais l'histoire contient Bastien.

. Sylvie et Bruno

On aussi un paradoxe très proche dans Sylvie et bruno de Lewis caroll (l'auteur de Alice au pays des merveilles) . Et qui en constitue la fin. Sylvie retrouve le médaillon en forme de coeur. elle a toujours pensé qu'il y a deux versions de ce médaillon. Sur l'une il est écrit : Sylvie aimera tout le monde, sur l'autre : Tout le monde aimera Sylvie. Jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive à la fin du roman qu'il s'agit du même médaillon, avec une face rouge et une face bleue. Comme les deux serpents sur la poitrine du vaillant Atreyu. Dans le roman de L'histoire sans fin, c'est le même thème de l'amour, par lequel s'achève le trajet initiatique de Bastien..

C'est aussi une leçon d'amour qui constitue le terme de l'intiation de Bastien dans le livre L'histoire sans fin de Michael Ende. Il fait le constat au bout de son initiaition, qu'il aime Atreyu et Falcor avec qui il était entré en rivalité à mort. Il prend conscience à partir de là qu'il aime aussi son père - ce qui l'amène à se décider à revenir dans le monde réel et à sortir du pays fantastique duquel il ne voulait plus revenir.

Voir aussi le chapitre Intertextualité

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L'allégorie de l'acte de lire

Petite phénoménologie de l’acte de lire


Le livre comme le film de l’histoire sans fin sont une allégorie de l’acte de lire.
Dont en fin de compte Auryn le talisman de l’impératrice, les deux serpents qui se mordent la queue sont le symbole. Voici une phénoménologique de l’acte de lecture qui parcourt le film et que nous pouvons établir à partir de lui.


A ) Le rapport au contexte :
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- En lisant, nous pouvons oublier ce qui nous entoure, le contexte de la lecture en majeure partie (on ne peut totalement l’oublier). On part dans l’histoire.
- En lisant nous pouvons au contraire être attentif au contexte avec la même attention que celle que nous portons à notre lecture. Il y a deux types d’attention : la concentration, la focalisation, et l’attention diffuse périphérique.
- Nous pouvons au contraire être attentif au contexte, en étant distrait par lui et nous ne sommes pas suffisamment concentré.

B) Mais aussi à l’intérieur de la lecture :

- Nous pouvons ne prendre en considération que l’histoire, le contenu
- Nous pouvons prendre en compte que ce contenu est aussi un récit qui fait l’objet d’une forme, d’un style.
- Nous pouvons aussi prendre en compte qu’il fait l’objet d’une intention, bref d’une énonciation qui forcément s’enracine dans un contexte, celui de l’auteur, biographique, mais forcément culturel social et historique.

C) Enfin il y a la conscience que nous avons de nous
et de nos émotions au moment où nous lisons : sensations ou idées, qui font que nous sommes en décalage avec notre propre substance. La conscience de soi, peut aller de pair avec la conscience que nous avons du contexte ou la faciliter. Nous ne coïncidons ni avec le monde, ni avec les autres. Ni totalement avec nous-même. Heureusement sinon nous serions dans un établissement spécialisé.

Les points A, B, C entretiennent dans la lecture des rapports dont les paramètres sont les suivants :
Le monde, la communauté, les autres, moi, le récit, l’histoire et son contenu.

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A-t-on avancé pour autant ? Il me semble car il s'agit d'un ensemble indissociable qui nous échappe dans l'acte de lire. En ce qui me concerne, la lecture de l'installation plastique, d'un tabkeau de peinture et la forme la plus développée de ce dispositif dans la mesure où justment cela nous permet d'en éprover le dispositif à cette occasion, et c'est cela pour moi la force de l'art.
Le cinéma peut y participe à sa façon. On peut se demander ce que L'histoire sans fin, film commercial bien fait du genre film de Noël, peut apporter de ce point de vue. Ma réponse c'est : que le spectateur peut peut-être observer la situation d'émerveillement dans laquelle il se situe.
En tout cas je peux vérifier à chaque fois que ce film vieux de 20 ans a laissé des traces parmi les spectateurs enfants qui sont devenus grands.
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Le livre : protection ou isolement ?

Le seul objet transitionnel pour Bastien c’est le livre. C’est la lecture. Si on donne comme définition à l’objet transitionnel d’établir le rapport avec le monde on dira : en gros la position du père ce serait d’enlever son objet transitionnel à Bastien alors que c’est ce qui le rattache au monde ? Où en tout cas par lequel il peut vivre. Protection ou carapace ? À chacun de juger. Le film montre le livre comme une protection qui passe par un isolement/et une solitude (on fera la différence). C’est le lieu pour Bastien de faire ses expériences seul, d’éprouver les choses. (c'est le sens positif de la solitude - et non de l'isolement qui pourtant ici permet cette solitude). C’est déjà la vertu du livre en général, que de faire l’épreuve de ses sensations, de sa sensibilité, de développer son imaginaire et ses idées, dans un partage en quelque sorte avec le livre.

Différence du film avec le livre : La fin du livre Bastien sort de son isolement. Il en a fait l’épreuve et c’est cet isolement dans la fiction et dans le grenier qui va permettre le rapprochement réciproque avec le père :
- dans la fiction Bastien s’isole progressivement jusqu’à oublier qui il est. Danger dont Atreyu et Falcor ont voulu le protéger et peut-être l’avertir pour qu’il ne reste pas coincé dans la fiction. Bastien va faire l’expérience de sa propre inimitié à l’égard de ses deux amis qu’il voudra combattre (il blessera Atreyu). Pour finalement s’apercevoir qu’il les aime au terme d’une longue régression.
- Dans la réalité Bastien partagera son aventure avec son père à la sortie de la lecture. Puis avec Koreander, la seule autre personne qui pourrait le comprendre ?! En fait non car Koreander est persuadé que Bastien peut faire partager « l’eau de vie » son goût pour la fiction et ce qu’elle contient à d’autres.
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Wolfgang Petersen, Michael Ende et les autres

Sommaire
- Biographie.
- article le nouveau cinéma allemand
- Michael ende
- Intertextualité
- A propos de Troie
- Le bateau
- L’histoire sans fin
- Une référence de critique de lecture simple


biographie
Wolfgang Petersen : réalisateur, Producteur, Producteur exécutif, Scénariste allemand
Né le 14 Mars 1941 à Emden (Allemagne)

. Wolfgang Petersen commence à 19 ans une carrière d'assistant metteur en scène à l'Ernst Deutsch Theater de Hambourg. Après avoir étudié la comédie pendant trois ans, il s'initie durant quatre ans à la réalisation à la Film und Fernsehakademie de Berlin, où il a notamment pour professeur le directeur de la photographie Michael Ballhaus. Il tourne en 1970 son premier moyen métrage : Ich werde dich Töten, Wolf, dans le cadre de la série policière Tatort, et signe l'année suivante le téléfilm Blechschaden.En 1973, il reçoit le Bundespreis et une citation à l'Oscar pour son premier long métrage Einer von uns beiden, mais doit attendre 1981 pour connaître la consécration internationale grâce au Bateau. Avec un total de six nominations à l'Oscar, ce film de guerre sous-marine est le long métrage étranger le plus populaire jamais distribué aux Etats-Unis et offre à Wolfgang Petersen un passeport pour exporter ses talents de réalisateur outre-Atlantique. Variant les genres, il va du fantastique (L'Histoire sans fin ; 1984) au thriller hitchockien (Troubles ; 1991) en passant par la science-fiction (Enemy ; 1985).A partir des années 90, le cinéaste remporte la confiance des studios hollywoodiens et se retrouve à la tête de productions américaines au budget allant croissant. Il dirige ainsi trois acteurs vétérans, Clint Eastwood, Dustin Hoffman et Harrison Ford, à travers des longs métrages alliant action et spectaculaire : Dans la ligne de mire (1993), où il en va de la protection du Président des Etats-Unis, Alerte (1995), qui traite d'une lutte acharnée contre le virus ebola, et Air Force One (1997), où le chef d'Etat américain se retrouve pris en otage. En 1999, Wolfgang Petersen retourne en haute mer pour filmer le naufrage de George Clooney et Mark Wahlberg dans En pleine tempête. Croulant sous les projets de film, le réalisateur met quatre ans avant de se décider à porter à l'écran le récit de l'Iliade pour l'épique Troie (2004). Un an après, il persiste dans les productions à grand spectacle en réalisant Poséidon, un remake au budget colossal (140 millions de dollars) d'un classique du film catastrophe : L' Aventure du Poséidon



Oeuvres

Réalisateur
Uprising (Prochainement)
Poséidon (2006)
Troie (2004)
En pleine tempête (2000)
Air Force One (1997)
Alerte (1995)
Dans la ligne de mire (1993)
Troubles (1991)
Enemy (1985)
L'Histoire sans fin (1984)
Le Bateau (1982)
Einer von uns beiden (1973)
Ich werde dich Töten, Wolf (1970)

Scénariste
Troubles (1991), de Wolfgang Petersen
L'Histoire sans fin (1984), de Wolfgang Petersen
Le Bateau (1982), de Wolfgang Petersen

Producteur

Whiteout (Prochainement), de Dominic Sena
Poséidon (2006), de Wolfgang Petersen
Troie (2004), de Wolfgang Petersen
En pleine tempête (2000), de Wolfgang Petersen
L'Homme bicentenaire (2000), de Chris Columbus
Air Force One (1997), de Wolfgang Petersen
Alerte (1995), de Wolfgang Petersen
Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen
Troubles (1991), de Wolfgang Petersen

Producteur exécutif
Instinct (1999), de Jon Turteltaub
Red Corner (1998), de Jon Avnet
Dans la ligne de mire (1993), de Wolfgang Petersen

article le nouveau cinéma allemand
( reférence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Cin%C3%A9ma_allemand )
Le 15 avril 1973, le metteur en scène Wolfgang Petersen et l’auteur Wolfgang Menge lancent un débat écologique avec leur document fictionnel Smog, diffusé à la Television Ouest-Allemande (WDR). Dans ce film, des représentants de l’économie et de la politique communale et nationale se préoccupent de l’avenir du bassin de la Ruhr qui vient de subir une catastrophe écologique.
Le 9 octobre 1975, le succès dans les salles du film de Volker Schlöndorff L'honneur perdu de Katharina Blum (Die verlorene Ehre der Katharina Blum) apporte un nouveau vent d’euphorie au Nouveau Cinéma Allemand. Dans cette adaptation du roman éponyme de Heinrich Böll, la rencontre fortuite de Katharina Blum avec un terroriste supposé transforme la jeune femme en une victime de la presse de boulevard et d’une opinion publique déchaînée. Elle est opprimée par la justice, qui manque à son devoir d’impartialité
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Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Petersen
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l e Bateau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Das_Boot_(film)
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le film L’histoire sans fin
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Histoire_sans_fin_(film)
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l’acteur : Barret Oliver
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barret_Oliver
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http://www.commeaucinema.com/personne=wolfgang-petersen,17730.html
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Michael Ende
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Ende


Michael Ende (12 novembre 1929 - 28 août 1995) était un écrivain allemand de romans fantastiques. Il est né à Garmisch-Partenkirchen en Bavière et est mort à Stuttgart d'un cancer de l'estomac. Fils du peintre surréaliste Edgar Ende, il est surtout connu pour son roman L'Histoire sans fin (Die Unendliche Geschichte).
Quelques œuvres [modifier]
Jim Bouton et Lucas le chauffeur de locomotive (Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer) (1960), traduit et édité chez Bayard Jeunesse en 2004
Jim Bouton et les Terribles 13 (Jim Knopf und die Wilde 13) (1962)
Momo (1972), dont est tiré un film du même nom en 1986 réalisé par Johannes Schaaf sur une musique de Angelo Branduardi
Le miroir dans le miroir (traduit de l'allemand par Dominique Autrand, editions Belfond)
L'Histoire sans fin (traduit de l'allemand par Dominique Autrand) (Die unendliche Geschichte) (1979)
Der satanarchäolügenialkohöllische Wunschpunsch (1989)
La soupière et la cuillère (Die Geschichte von der Schüssel und vom Löffel) (1990)


Intertextualité

La même année (1979), Italo Calvino, publiait une autre Histoire sans fin : "Si par une nuit d'hiver un voyageur" où le lecteur est, là aussi, largement mis en abyme. Ce lecteur, convoqué comme un des personnages clé, est confronté à son insatisfaction puisque le roman n'est constitué que d'une suite de débuts de romans (incipit). Les contours merveilleux d'une quête romanesque, son rapport avec les figures multiples de l'auteur, sa quête d'un roman pur, s'apparentent à une autre 'Histoire sans fin', celle qui est contée par Shéhérazade pour tenir en haleine son auditeur..





A propos de Troie
Troie (Wolfgang Petersen)
Amoureux transis l’un de l’autre, Pâris, prince de Troie, enlève Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte, à la barbe de son mari. Le rapt déclenche un conflit sans précédent entre les puissantes cités de Sparte et de Troie. Quand le bel hymen rime avec guerre...

Wolfgang Petersen n’est pas un génie : d’ailleurs, peu d’entre eux ont posé leur regard sur le texte classique de l’Odyssée, le plus souvent relégué au péplum et à la surcharge des faiseurs. Mais l’accueil critique réservé à Troie est des plus surprenants et des plus injustes : une véritable levée de boucliers s’oppose au film, décriant la grandiloquence du projet. Il y a, bien sûr, quelque chose de pompier dans le film que le cinéaste allemand recherche et assume. Sa vision est loin d’être une reconstitution proche de la réalité historique : une civilisation archaïque où deux peuplades, quelques poignées d’hommes se livrent bataille. Tout ici est enflé : la vision panoramique des vaisseaux spartiates lancés contre Troie ou les scènes de combat. Des centaines de navires gonflent l’océan à l’infini, les figurants et les effets spéciaux se confondent jusqu’à ne plus être distingués les uns des autres.

Pourtant, Troie n’est pas une coquille vide. Petersen a eu le courage et l’intelligence d’unir des comédiens que rien ne prédestinaient à jouer les uns à côtés des autres : chez lui, Brad Pitt descend de Julie Christie, Orlando Bloom et Eric Bana ont été engendrés par Peter O’Toole. C’est dans les face-à-face que le film trouve son véritable intérêt : quand le temps se crispe pour devenir mémorable, les couples se confient leurs angoisses. Hélène (Diane Kruger) suit Pâris (Orlando Bloom) mais lui fait part du malheur d’un tel choix ; Thétis (Julie Christie) annonce à son fils Achille (Brad Pitt) l’alternative tragique qui se pose à lui : vivre et être oublié ou devenir un héros à Troie mais mourir. Tous les personnages, hagards, font face à leur destin. Plus qu’une histoire d’honneur et de cocuage, Troie est une machine historique qui broie des vies humaines. Brad Pitt, tout muscles et arrogance dehors, trouve en ces moments une dimension poignante : le monolithe brutal fait place à un individu face à sa conscience.

L’aspect le plus réussi du film consiste en sa relecture de l’aspect divin de l’Odyssée. Dans le texte, les dieux sont des protagonistes, ils interviennent, soutiennent tel ou tel camp : la mythologie hellène entremêle hommes et divinités en une curieuse féerie qui prête aux uns les caractéristiques des autres. Petersen opte pour une terre sans transcendance : Achille décapite la statue d’Apollon, gardienne de Troie et Hector, convaincu qu’aucun deus ex machina n’interviendra en faveur d’un dénouement heureux, remet en cause l’existence divine. La transcendance se confond alors avec cette certitude qu’ont les personnages de couler leurs noms dans le bronze au péril de leur vie.

Outre Atlantique, le film de Lars vonTrier, Dogville, a été fraîchement accueilli : on montre du doigt son anti-américanisme et son formalisme esthétique. De notre côté de l’océan, les films de guerre américains, même lorsqu’ils prennent le nom de cité maudite, nous rappellent trop l’actualité. Ne faisons pas aux films des procès idéologiques ! A sa manière, Troie défend un aspect sans lequel le cinéma ne serait pas : la surenchère.

Critique : Nicolas Bauche



URL pour citer cet article: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=578




Le bateau

Synopsis [modifier]
Dans le port de La Rochelle, à l'automne 1941, la flotte sous-marine allemande se prépare à appareiller dans la liesse générale. Officiers et matelots fêtent leur départ, mais le commandant de l'U-96 reste calme, en retrait, dans l'appréhension du combat. Après quelques jours en mer, l'U-96 essuie le tir d'un destroyer qui contraint le commandant à donner l'ordre de prendre la fuite. A bord, l'angoisse et la peur gagnent lentement l'équipage. Soudain, une formidable explosion retentit. Le sous-marin est touché. Une fois les brèches colmatées, il fait à nouveau route vers La Rochelle. C'est alors que les officiers reçoivent l'ordre de rejoindre le port méditerranéen de La Spezia afin d'y connaître leur nouvelle mission : l'U-96 devra traverser le détroit de Gibraltar en affrontant la flotte britannique, un barrage quasi infranchissable.
Commentaires [modifier]
À partir de son port d'attache (La Rochelle), la mission consiste en des patrouilles dans l’Atlantique nord et en une tentative de passer dans la Méditerranée, puis de revenir. Le film présente à la fois l’excitation à l’approche de la bataille, la monotonie des journées ordinaires et l’angoisse des situations périlleuses. Il montre l’équipage comme des soldats d’élite avec une excellente discipline, ayant la volonté de faire de leur mieux pour leurs camarades et leur drapeau malgré un environnement difficile, notamment par son exigüité, voire hostile.
Le film a pour ambition de présenter ce qu’est un voyage dans l’enfer de la guerre avec la perspective de ceux qui la vivent. Pour cela il n’y a que le minimum de plans de l’extérieur sauf lorsque le sous-marin navigue à la surface.
L’attention méticuleuse apportée aux détails et la fabrication de plusieurs maquettes avec l’appareillage pour simuler l’effet des charges de profondeur en fit le tournage le plus coûteux d'Allemagne à l’époque, 35 000 000 marks, et un des films de guerre les plus précis historiquement de tous les temps.
Ce fut l’une des premières expériences de l’utilisation de caméra avec un stabilisateur Steadycam (également utilisée dans le film Outland avec Sean Connery, pour réaliser les travellings dans la station spatiale). Les acteurs eurent l’interdiction d’aller à l’extérieur durant toute l’année précédant le tournage, pour leur garder la pâleur des sous-mariniers.

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L’histoire sans fin

Synopsis [modifier]
Bastien, un jeune garçon de 10 ans, vole un livre intitulé L'Histoire sans fin dans une librairie, après que le libraire lui eut dit que ce livre était dangereux. Au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture du livre, il se retrouve lui-même faisant partie de la quête dont le but est de sauver le monde et les habitants de Fantasia, le Pays Fantastique...
Anecdotes [modifier]
Le film a été tourné en anglais.
Michael Ende a déclaré qu'il était mécontent du film et a refusé que son nom apparaisse au générique de début. Son nom apparaît tout de même en petit dans le générique de fin.
À sa sortie, le film fut le plus cher jamais produit en Allemagne : 60 millions de Deutsche Mark.
Dans le livre, le personnage d'Atreyu a la peau verte. Mais pour le film, les essais de maquillage s'avérèrent peu concluants, Atreyu fut présenté comme un garçon ordinaire.
Trois suites virent le jour : L'Histoire sans fin II, un nouveau chapitre de George Trumbull Miller en 1991 avec Jonathan Brandis dans le rôle de Bastien et Kenny Morrison dans celui d'Atreju - qui s'inspire légèrement de la seconde moitié du livre ; L'Histoire sans fin 3, Retour à Fantasia de Peter MacDonald en 1995 avec Jason James Richter dans le rôle de Bastien et sans Atreju - qui est une histoire totalement inédite ; et une série télévisée animée de 26 épisodes de Mike Fallows en 1996.

Une référence de critique de lecture simple :

http://www.ratsdebiblio.net/endemichael.html
Quoique ce roman est sans doute destiné aux adolescents, il devrait plaire autant aux adultes qui apprécient la fantasy. Parce que la narration est structurée et solide, le contenu est riche en événements de toutes sortes, les descriptions de la multitude d'êtres qui vivent au Pays Fantastique sont précises avec une imagination qui déborde et une originalité hors du commun. Et c'est aussi un apprentissage de la vie.
Le plaisir de lire est au rendez-vous, on se laisse emporter par l'histoire, on tremble pour Atréju, on rage contre Bastien qui devient de plus en plus détestable et prétentieux. Aussi j'ai apprécié que Michael Ende insiste sur le plaisir de la lecture pour les enfants - pas des livres qui reflètent le quotidien, mais plutôt des livres qui entraînent les enfants dans des aventures extraordinaires qui les font rêver... pendant quelques heures ils sont eux aussi des héros.
La fin est particulièrement très belle.
Un extrait : "Je voudrais bien savoir, se dit-il, ce qui se passe réllement dans un livre, tant qu'il est fermé. Il n'y a là bien sûr, que des lettres imprimées sur du papier, et pourtant - il doit bien se passer quelque chose puisque, quand je l'ouvre, une histoire entière est là d'un seul coup. Il y a des personnages, que je ne connais pas encore, et il y a toutes les aventures, tous les exploits et les combats possibles - parfois surviennent des tempêtes, ou bien on se retrouve dans des villes et des pays étrangers. Tout cela est d'une façon ou d'une autre à l'intérieur du livre. Il faut le lire pour le vivre c'est évident. Mais c'est déjà dans le livre à l'avance. Je voudrais bien savoir comment [...] Il s'assit confortablement, prit le livre, l'ouvrit à la première page et se mit à lire."
Une lecture de vacances très agréable!
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